Salon international de l'agriculture 2025
[CÔTÉS OVINS] Pauline Catherine à l'aise sur les rings
Du haut de ses 19 ans, Pauline Catherine, jeune étudiante manchoise en filière ovine, retiendra ce 61e Salon international de l'agriculture. Il aura sans aucun doute une saveur toute particulière après avoir participé aux Ovinpiades collectives et au jugement du concours Roussin de la Hague aux côtés d'un juge confirmé, Fabien Olivier.
Du haut de ses 19 ans, Pauline Catherine, jeune étudiante manchoise en filière ovine, retiendra ce 61e Salon international de l'agriculture. Il aura sans aucun doute une saveur toute particulière après avoir participé aux Ovinpiades collectives et au jugement du concours Roussin de la Hague aux côtés d'un juge confirmé, Fabien Olivier.






Pauline Catherine, originaire de Magneville, petite commune de 300 habitants, près de Bricquebec-en-Cotentin, aura vécu la 61e édition du Salon de l'agriculture de l'intérieur. Et pour cause, cette jeune femme de 19 ans, qui a choisi la filière ovine comme formation, a pu participer aux Ovinpiades collectives avec le CFPPA de Charolles (Bourgogne) où elle suit un CS ovin viande avant d'enfiler son costume de juge de concours le jeudi 27 février, et plus particulièrement sa race de cœur, le Roussin de la Hague, qu'elle partage avec son père. " J'ai toujours été passionnée par le Roussin. Je suis née dedans", confie la jeune fille. " J'espère continuer pendant plusieurs années dans cette voie avant de m'installer dans la Manche avec des Roussins ", poursuit-elle. D'ici là, elle termine son cursus scolaire. Elle n'a pas hésité à quitter la presqu’île pour la Borugogne, là où elle a trouvé un apprentissage dans une exploitation 100 % ovine, avec différentes races, après avec fait un bac pro CGEA au lycée de Saint-Lo Thère.
Déjà le coup d'œil
Jeudi dernier, Pauline Catherine a donc officié comme juge avec Fabien Olivier, agronome et éleveur d'une trentaine de mères dans le Cotentin, à la suite d'un désistement d'un juge breton. " Nos moutons ont besoin de yeux pour les apprécier, les qualifier, les quantifier et établir un classement. J'ai une réelle satisfaction que Pauline est acceptée de relever le défi ", précise Loris Vallée, président de la section Roussin d'Oscar (organisme de sélection Cotentin, Avranchin, Roussin). Cette fille d'adhérent fait " preuve d'une grande motivation, d'une grande passion pour la filière ovine. Je vois à travers Pauline que la production ovine intéresse des jeunes. Cette production mérite d'être reconnue et encouragée ", assure l'éleveur basé à Brix. " Discrète, elle a déjà le coup d'œil ", promet-il. Elle s'est déjà exercée au Festival de l'élevage à Lessay où Oscar organise son concours spécial. " Ça ne s'apprend dans les livres. Etre éleveur, c'est avoir une fibre. Pauline l'a. C'est une future éleveuse qui saura fédérer autour d'elle. J'en suis convaincu ", avance-t-il.
A l'issue du classement, Pauline Catherine peut souffler. Elle a partagé cette belle expérience avec Fabien Olivier. Une occasion supplémentaire de transmettre et de voir des jeunes s'épanouir dans l'élevage ovin.