Aller au contenu principal

Pari gagné après Paris

Samedi 12 et dimanche 13 mars, Argentan accueillait la Foire de la Normandie. 110 Normandes étaient aux coudes à coudes afin de se départager la première place. Clochette, grande gagnante à Paris, fait encore tinter ses cloches.

“Le risque était énorme. Il y avait une réelle appréhension de ne pas la revoir à la première place. D’un jury à l’autre, tout peut basculer”, confie Thomas Dumesnil.
“Le risque était énorme. Il y avait une réelle appréhension de ne pas la revoir à la première place. D’un jury à l’autre, tout peut basculer”, confie Thomas Dumesnil.
© MM

Thomas Dumesnil et son fils Tom, installés à Rouellé (Orne), sont fiers. Après Paris, le risque était gros. La grande championne du salon de l’agriculture a remis son titre en jeu. Un challenge réussi. Pour l’éleveur, c’est une belle récompense, “C’est toujours un gros risque. On a cette crainte que nos bêtes plaisent moins suivant le jury. Elle est sur le podium aujourd’hui, il n’y a rien de plus beau”, annonce Thomas Dumesnil

Un risque à prendre

Deux semaines après avoir franchi le sol du ring de Paris, c’est à Argentan que tout se jouait pour Clochette.“Le risque était énorme. Il y avait une réelle appréhension de ne pas la revoir à la première place. D’un jury à l’autre, tout peut basculer” confie Thomas Dumesnil. Challenge réussi pour l’éleveur ornais. C’est vers 17h00 que la championne prit place sur le podium. “Clochette plaît à plusieurs jury, c’est le plus important” rajoute l’agriculteur en regardant son fils, sourire aux lèvres.


Une passion avant tout

Avant la victoire, c’est la participation en elle-même qui est importante. “Les concours sont une passion. Les éleveurs participent parce qu’ils aiment ça. Une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’arrêter. Que ce soit au salon de Paris ou dans ce genre de concours, le jeu en vaut la chandelle” souligne l’exploitant. L’objectif premier reste donc la promotion de la race. “C’est sur que c’est autant d’émotion de gagner dans ce genre de concours. On est chez nous, on veut que notre bête plaise partout. Le pari est gagné” rajoute Thomas Dumesnil.Cette passion est inarrêtable. “C’est aussi pour notre fils qu’on fait ça. Il nous motive plus que personne. On lui transmet notre passion et il est ravi de participer.” C’est avec un sourire immense que Tom tient sa grande championne.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

[LES GAGNANTS DU JOUR] Race Blanc bleu : deux éleveurs normands se démarquent
Jeudi 29 février 2024, le concours général agricole de race Blanc bleu s'est déroulé sur le ring de présentation du hall 1 du…
[CÔTÉ JEUNES] TIEA 2024 : Le lycée agricole de Sées repart avec la médaille d'or
Cinq établissements normands ont fait le déplacement à Paris, pour participer au Trophée international de l’enseignement agricole…
Jeunes agriculteurs de la Manche : "Foncez les filles"
À l'assemblée générale des Jeunes agriculteurs du 22 mars 2024, le débat tournera autour de la place des femmes en…
Six installations plutôt qu'un (des) agrandissement(s) en Normandie
Safer et JA Normandie ont réuni, samedi dernier à Petit-Caux près de Dieppe (76), les acteurs d'une opération foncière inédite…
[LA BLONDE D'AQUITAINE] Au SIA 2024, une 8e participation du Gaec Lorin Bossuyt
Pour la huitième année consécutive, le Gaec Lorin-Bossuyt participe au concours général agricole de race Blonde d'Aquitaine du…
La haie en session CAN : plein les bottes d'attendre
La CAN (Chambre d'agriculture Normandie) s'est réunie en session le 15 mars 2024. Le 15 mars, c'est aussi la date…
Publicité