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Blonde d’Aquitaine
Paris gagnant sur tapis vert !

Au début des années 80, le père de Patrick Dehail achetait ses premières Blondes d’Aquitaine à Alençon. Le week-end prochain, l’éleveur s’y rendra à son tour. Mais, il montrera le travail génétique réalisé en 30 ans. Des Blondes d’Aquitaine à l’herbe, ces naisseurs ont osé.

La Blonde d’Aquitaine est la deuxième race allaitante de l’Orne. “Il est donc logique de venir concourir et communiquer à ferme en fête. La manifestation est devenue une tradition pour nous”.
La Blonde d’Aquitaine est la deuxième race allaitante de l’Orne. “Il est donc logique de venir concourir et communiquer à ferme en fête. La manifestation est devenue une tradition pour nous”.
© vm
Des blondes, toujours des blondes, encore des blondes. L’élevage Dehail est spécialisé depuis 30 ans en Blonde d’Aquitaine. Patrick Dehail a pris la suite de son père et son fils sera officiellement son associé dans 15 jours. L’exploitation compte 180 m ères pour 400 animaux. “Naisseur, c’est notre savoir-faire. La viande, c’est ce qu’on sait faire. Nous n’imaginons pas nous diversifier”, explique l’éleveur.

Les femelles en label
Au cœur d’une zone herbagère, la Blonde d’Aquitaine s’est adaptée au système de l’exploitation. Des Blondes d’Aquitaine à l’herbe, le concept semble téméraire. “Il s’agit d’une race exigeante qui a besoin de concentré pour l’engraissement”, concède Patrick Dehail. “Nous engraissons juste les animaux haut de gamme, c’est-à-dire les femelles en label”. Leurs poids de carcasses atteignent ainsi 550 à 600 kg. Les mâles sont vendus en broutards. S’y ajoutent 15 à 20 reproducteurs commercialisés chaque année. Au sevrage, les génisses sont, elles, vendues pour la reproduction.  Côté débouché, l’exploitation bénéficie de débouchés en Allemagne et en Belgique, grâce l’association des éleveurs de Blonde d’Aquitaine de Normandie (ASEBAN).

Transplantation
En 15 ans, la famille Dehail a multiplié son cheptel par trois. Pas simple dans ces conditions de progresser génétiquement. Patrick Dehail s’est donc lancé dans la transplantation embryonnaire. “J’en réalise à titre personnel et avec le GIE Haute Sarthe génétique, qui regroupe 5 éleveurs. Nous avions des difficultés à trouver de bonnes souches. Les meilleures restent souvent dans le berceau de la race". L’élevage a d’abord fixé les souches maternelles et misé ensuite sur le gabarit. Cette évolution est aujourd’hui reconnue. Tous les animaux sont inscrits à l’UPRA. “Nous sommes également adhérents à Bovins Croissance qui permet de certifier nos résultats”, ajoute Patrick Dehail. Et les 15 veaux vendus en station sont une preuve supplémentaire. A Alençon, la famille Dehail présentera 8 vaches. Toutes ces bêtes sont issues de transplantation embryonnaire. L’occasion de juger sur pièce.
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