Aller au contenu principal

Après l'accord sur le prix du lait
Pascal Férey, "construire une nouvelle grille de prix'"

Pascal Férey, président de la FDSEA, analyse l’accord de la semaine dernière, “le moins mauvais que l’on puisse avoir”.

Pascal Férey, “Le pire a été évité en matière de prix. Sans accord, c’était la porte ouverte à des négociations directes de producteurs à laiteries”.
Pascal Férey, “Le pire a été évité en matière de prix. Sans accord, c’était la porte ouverte à des négociations directes de producteurs à laiteries”.
© EC
Tous les producteurs de la Manche, second département de France pour sa production laitière, ont suivi avec attention les péripéties émaillant les discussions sur le prix du lait. Pascal Férey estime de son côté, “ce n’est pas un bon accord , même si c’est le moins mauvais que l’on puisse avoir actuellement”. Adieu les 27 euros/1000 litres “Il fallait tout de même cet accord pour éviter de faire éclater l’ensemble de la famille interprofessionnelle et construire une nouvelle grille” souligne le président de la FDSEA, “tout ce que j’espère, c’est que nos négociateurs de la FNPLait feront preuve de moins de naïveté lors des prochaines discussions. Il est clair que nous ne reverrons jamais les 27 euros/1000 litres du début de campagne. Quant à la transformation, leur mauvaise foi en la matière est insolente”. Concrètement, les prix de base payés aux producteurs affiche 316 euros/1000 litres en novembre et 309 euros en décembre; “plus élevés que ceux affichés en Allemagne ou en Belgique”. Volatilité des prix Pascal Férey estime qu’à l’avenir, les prix seront soumis à une forte volatilité. “Lorsqu’ils seront en hausse, les transformateurs devront la répercuter aux producteurs sans attendre. La flexibilité, elle, doit être sévèrement encadrée”. L’État en prend aussi pour son grade, “le gouvernement a une part de responsabilité dans cette crise. Quant aux producteurs, s’ils doivent garder la tête froide sur la gestion des volume , ils ne doivent plus être la variable d’ajustement au profit des centrales d’achats. Des centrales qui n’ont jamais répercuté la baisse sur leurs marges”. Dernière pique, celle envoyée en direction de la Confédération Paysanne, “il est déraisonnable d’aller demander un prix du lait à 400 euros/1000 litres compte-tenu de l’état du marché”.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

La profession appelle à la plus grande vigilance quant aux transports d'animaux : "N'accueillez pas d'animaux, dont vous ne connaissez pas l'origine !"
DNC : "C'est l'initiative la plus désagréable, mais la plus sérieuse"
L'interdiction de toute sortie de bovins du territoire métropolitain a surpris plus d'un éleveur. Selon la profession, c'est "un…
Une réunion publique concernant la réalisation de pistes cyclables dans le secteur du Pays d'Auge s'est tenue mardi 28 octobre 2025, en présence de la FDSEA 14.
Pistes cyclables : "La terre, c'est notre outil de travail"
L'Association pour la protection de l'environnement de la vallée de Saint-Julien-sur-Calonne, dans le Calvados, a organisé, mardi…
L'année passée, l'édition avait réuni plus de 160 participant(e)s.
Marche solidaire : la déferlante rose est de retour à Omaha, dans le Calvados
Ce dimanche 19 octobre 2025, une centaine de personnes est attendue pour assister à la marche rose, orchestrée par la section des…
La marche rose s'est tenue dimanche 19 octobre sur la plage d'Omaha beach, sur les communes de Vierville-sur-Mer et Colleville-sur-Mer, en partenariat avec Eolia.
[EN IMAGES] Marche solidaire des agricultrices : du rose pour effacer la grisaille
Environ 180 personnes ont participé, dimanche 19 octobre 2025, à la marche rose organisée par la section des agricultrices de la…
Avec 70 heures de rush vidéo, Cédric Skrzyniarsz (à gauche) avait de quoi faire pour monter ce qui deviendrait L'Odyssée marocaine et ses quarante minutes. Un concentré de l'épopée d'Ugo Denis.
[EN IMAGES] Une fenêtre sur le Maroc et le changement climatique
Avec L'Odyssée marocaine, Ugo Denis a souhaité mettre en lumière le changement climatique au Maroc, dans l'espoir qu'en Normandie…
Publicité