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Plein phare sur les lapins !

Vendredi 28 avril se déroulera l’assemblée générale de Normandie Lapin. Après une année morose pour la filière, Marie-Noëlle Dinard, présidente de la coopérative, espère un léger mieux pour 2017. Notamment grâce à des négociations de revalorisation des prix.

© DR

llll La crise agricole aura marqué lourdement toute la profession. Notamment la filière cunicole. Comme beaucoup de productions, elle a subi une baisse de ses cours en 2016. « Tout le monde s’est remobilisé en début d’année. Nous voulions interpeller la grande distribution sur la nécessité de revaloriser les prix, afin que nos éleveurs puissent vivre de leur métier. Ces interventions au niveau national ont aidé notre client, SNV, à passer quelques hausses. C’est une bouffée d’oxygène pour nos producteurs, même si elle ne leur permet toujours pas de tirer un revenu décent. Nous avons joué la transparence sur nos coûts de production, nous aimerions que l’aval et l’amont fassent de même afin de partager équitablement les marges. Nous demandons vingt centimes en plus, je pense que la grande distribution peut nous les accorder. Pour l’instant, nous avons déjà obtenu une majoration de dix centimes », assure Marie Noëlle Dinard, présidente de Normandie Lapin.

Rassembler les éleveurs
À la fin de l’assemblée générale, Vincent Chatellier de l’INRA ( Institut National de la Recherche Agronomique) interviendra. Le thème : la compétitivité de l’agriculture française face à la concurrence européenne et mondiale. « Nous voulons redonner le moral à nos éleveurs. 2016 a été très éprouvant. Cette intervention peut  les aider à rester confiants et à ramener une motivation dans notre agriculture de qualité. La filière cunicole française a sa place dans l’économie agricole européenne. Normandie Lapin croit beaucoup en l’avenir de la cuniculture. Nous espérons que la production retrouvera une nouvelle dynamique à la fin de l’année», souligne la présidente. La coopérative souhaite intéresser de nouveaux éleveurs. Le but est de pallier les départs en retraites. « S’installer comme cuniculteur est certes technique, mais aussi très intéressant. De plus, il n’y a pas besoin d’avoir beaucoup de terres. Ceux ,qui ne sont pas issus du milieu agricole, peuvent plus facilement s’installer dans cette filière » , rétorque Marie-Noëlle Dinard.

Communiquer sur le métier
Le CLIPP (Comité Lapin Interprofessionnel pour la Promotion des Produits) a réalisé une bande dessinée intitulée « Une visite à la ferme des lapins ». Cette dernière, adressée autant au grand public qu’à la profession, présente le quotidien de Marylène Dupuis, cunicultrice près de Nantes. L’agricultrice explique son métier à une classe de sixième. « Cette bande dessinée est une démarche de la filière, afin de faire connaître la profession. Cette production n’est pas enseignée à l’école, nous voulons que chacun comprenne les différentes étapes d’élevage. La BD permet aussi de montrer comment les éleveurs se préoccupent du bien-être animal. Nous travaillons de plus en plus avec des huiles essentielles dans nos élevages, en préventif. Nous oeuvrons également avec le CLIPP et l’INRA pour l’amélioration des logements de nos lapins », conclut la présidente de Normandie Lapin.

Assemblée générale
Vendredi 28 avril 2017 à 10 h au casino de Bagnoles de l’Orne

Programme :
- Ordre du jour.
- L’activité de la coopérative en 2016 par l’équipe technique.
- Le point sur la situation du marché par Christophe Pajot, directeur d’SNV.
- Intervention sur le thème de compétitivité de l’agriculture française face à la concurrence européenne et mondiale, par Vincent Chatellier de l’INRA.

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