Aller au contenu principal

Jeunes Agriculteurs
Pour fêter la PAC, les JA sonnent les cloches du ministère

Le syndicat souhaite (re)sensibiliser le gouvernement à la formation pour l'installation de jeunes en agriculture. Le ministère a, en effet, réduit son enveloppe de moitié.

Les JA ont choisi le thème “sonnez les cloches”. 
“Ce qui est malheureux, c’est que les stages installations ne représentent pas des sommes énormes” regrette Loïc Baillieul.
Les JA ont choisi le thème “sonnez les cloches”.
“Ce qui est malheureux, c’est que les stages installations ne représentent pas des sommes énormes” regrette Loïc Baillieul.
© V.M
Mercredi 19 avril, 7 heures. Ils sont une quarantaine devant la direction départementale de l’agriculture du Calvados. Si les employés de la DDAF ne sont pas arrivés, les jeunes agriculteurs du Calvados sont déjà en place. Le mot d'ordre de cette action nationale : “sonnez les cloches de l'administration pour protester contre la baisse des aides à l'installation”. Par l'intermédiaire de la directrice de la DDAF, le syndicat Jeunes Agriculteurs espère être entendu. Un budget insuffisant pour les formations 2006 Le syndicalisme reproche au gouvernement de tenir un double discours. "On nous parle de favoriser l'installation des jeunes, mais on ne nous en donne pas les moyens" explique Loïc Baillieul, le président de Jeunes Agriculteurs du Calvados. Le syndicalisme jeune a déjà mené une action en janvier pour la même raison. En assemblée générale la semaine dernière, ils ont décidé de renouveler la mobilisation. Et pour cause : une solution doit être trouvée rapidement. "Pour financer les stages six mois d'installation, chaque année, nous empiétons sur le budget de l'année suivante. Nous avons bouclé l'année 2005 avec l'enveloppe 2006. Cette année, l'état se désengage de six mois de financement des stages installations" explique Loïc Baillieul. Le problème est identique dans toutes les régions françaises. "Tous les ans, on dérape en prélevant sur l'enveloppe suivante. La situation devient de plus en plus critique. Là, nous avons six mois de retard et l'enveloppe continue de diminuer" poursuit le jeune syndicaliste. Selon ce dernier, la formation installation a fait ses preuves. Plus de 90 % des jeunes, qui la suivent, sont encore agriculteurs dix ans après. "Elle est utile et donne donc des résultats".Des DPU à reprendre arbitrairement L'autre revendication des JA porte sur l'application de la réforme de la politique agricole commune. Les Jeunes Agriculteurs exigent la reprise arbitraire des droits à paiements uniques des cédants. "Comme les jeunes n'ont pas d'historique pour calculer leurs droits à paiement unique, il faut une réserve. Afin d’abonder celle-ci, nous voulons que tous les DPU dormants des anciens exploitants soient repris arbitrairement. Dans certains cas, ils sont gardés même s'il est impossible de les utiliser. Ce sujet concerne tous les agriculteurs, car il pourrait y avoir un fort taux de prélèvement pour la réserve". Les JA attendent désormais des réponses du ministre de l'agriculture. Cependant, ils se disent déjà prêts à durcir le mouvement. V. MotinL'Etat réduit son engagement de moitié L'engagement de l'État avoisinait la somme de 45 000 euros pour un département comme le Calvados. En divisant par deux son enveloppe, l’Etat se désengage de six mois de financement des formations à l'installation. "Notre but est de maintenir le budget global à travers l'État, mais aussi tous les partenaires de l'installation de jeunes en agriculture" détaille Jean-Yves Heurtin, président de Jeunes Agriculteurs Normandie.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité