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AFDI
Pour plus de Normandes au Mali !

La Basse-Normandie a accueilli une délégation de cinq maliens. Parmi les thèmes abordés : l’insémination artificielle.

Objectif : améliorer la productivité par vache et la génétique des animaux.
Objectif : améliorer la productivité par vache et la génétique des animaux.
© V.M.
Bréhima Dembélé est coordinateur de l’Association des Organisations Professionnelles Paysannes du Mali (AOPP). Ses parents sont agriculteurs. Ils cultivent du riz sur 10 hectares et des céréales sur 15 hectares. L’exploitation est un peu plus importante que la moyenne malienne. Mais en tant que salarié de l’AOPP, il a souhaité approfondir sa connaissance de l’insémination artificielle. Lundi dernier, cet ingénieur agronome de formation a suivi Christophe Paris, inséminateur à Agire. Le Mali utilise déjà cette technique. L’AOPP a bénéficié de semence de taureaux normands offerte par AGIRE, mais les premiers résultats se sont révélés décevants. Et même si la seconde campagne d’insémination avoisine les 80 % de réussite, Bréhima Dembélé a souhaité observer les pratiques de Christophe Paris. Rapidité et précision “Je regarde les démarches que notre vétérinaire pourrait améliorer, car la race normande s’adapte bien chez nous. Elle n’a pas rencontré de problèmes de santé. Nous connaissions déjà les Montbéliardes et les Prim’Holstein”, explique le coordinateur de l’AOPP. Ce dernier a donc suivi la pratique de l’insémination artificielle dans quatre élevages du Calvados. “J’insiste sur la préparation de la semence. Elle est décongelée et passe de -196 à +37 °C. Toutes les semences sont parfaitement répertoriées. Nous évitons les manipulations inutiles. Ensuite, il faut être rapide pour ne pas stresser les vaches et favoriser la reproduction. D’où l’importance de la contention”, explique Christophe Paris. Précision et efficacité des opérations ont impressionné Bréhima Dembélé. “Tout est calculé. Nous avons les mêmes techniques avec notre vétérinaire. Cependant, nous ne sommes pas aussi rapides”, souligne Bréhima Dembélé. Problème, le vétérinaire malien ne bénéficie pas de la proximité des techniciens d’AGIRE avec leurs éleveurs. Là-bas, un inséminateur couvre une région qui représente deux fois la superficie de la Normandie. “C’est forcément plus difficile de respecter la chaîne du froid”, précise Guillaume Barbedette, animateur de l’AFDI. Insémination aidée Les réussites des inséminations ont déjà progressé au Mali. En participant au coût de cette technique, l’AOPP espère inséminer davantage de bêtes. Dans ce pays, une insémination coûte 45 à 55 euros. L’AOPP bénéficie de semences d’AGIRE et du partenariat avec l’AFDI, notamment pour les paillettes. “L’insémination, qui nous revient à 30 euros, est facturée 22 euros au paysan”, explique le coordinateur de l’AOPP. Reste que 22 euros correspondent au salaire moyen d’un instituteur malien. Pas de quoi entacher la confiance de Bréhima Dembélé : “si nous améliorons la méthode, les paysans ne prendront pas trop de risques. Et vu le bénéfice qu’ils pourront en tirer, ils seront prêts à se payer une insémination artificielle”. V.M.La décentralisation aussi au Mali Comprendre comment les organisations professionnelles agricoles et les collectivités territoriales travaillent ensemble dans le cadre de la décentralisation. C’est le principal objectif de cette mission. La délégation malienne a ainsi rencontré Gérard Burel, le président du Conseil Général de l’Orne, le syndicat des Jeunes Agriculteurs de la Manche, des représentants du Crédit Agricole et d’Agrial ou le directeur adjoint du service agricole du Conseil Régional.
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