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Alain Lebaudy (vice-président de la FDSEA du Calvados)
Pour que Vire conserve son abattoir et ses emplois

La FDSEA du Calvados, appuyée par JA et ses homologues de la Manche et de l’Orne, appelle éleveurs, élus locaux, artisans bouchers, consommateurs, et plus si affinités, à se mobiliser samedi prochain, de 10 h à 12 h, à Vire. Objectif : actionner très fort le levier du mécontentement pour que l’outil Marcel Quentin de Vire garde sa vocation d’abattoir régional multi espèces. Le point avec Alain Lebaudy, vice-président de la FDSEA du Calvados.

Depuis le début, élus locaux et FDSEA sont sur la même longueur d’ondes : Vire doit conserver son activité d’abattage et ses emplois. L’outil a été subventionné en ce sens.
Depuis le début, élus locaux et FDSEA sont sur la même longueur d’ondes : Vire doit conserver son activité d’abattage et ses emplois. L’outil a été subventionné en ce sens.
© TG

Du nouveau depuis l’annonce du report de la reprise de l’abattoir Marcel Quentin de Vire ?
Nous avons l’appui de nos voisins de la Manche et de l’Orne. Cela redonne du poids à notre analyse de départ. A savoir que l’abattoir de Vire correspond à un service rendu aux éleveurs des trois départements bas-normands. Du bocage ornais au sud Manche avec le pays virois en cœur de zone.
A cette fonctionnalité géographique, on peut y ajouter une fonctionnalité technique, le site de Vire est un outil multi espèces qui répond à la diversité et la richesse de l’élevage local en terme de service. En résumé, un outil d’abattage de qualité et de proximité.

Vous dites donc NON à une éventuelle reprise du site par un acteur d’un secteur autre que celui de la viande ?
Nous avons été surpris de constater qu’un dossier avait été retenu alors qu’il n’était pas du tout conforme au souhait émis par l’ensemble des élus. A chaque fois que la FDSEA s’est réunie avec la CDC (Communauté De Communes) de Vire et les élus locaux (Conseil général et Conseil régional), un grand consensus s’est dégagé : reprise de l’abattoir pour y continuer l’activité d’abattage avec découpe de viande. Ça nous paraissait d’autant plus naturel que cet outil a été largement subventionné par des fonds publics à ces fins. Je suis donc étonné que le Tribunal s’affranchisse de cette volonté.

Avez-vous, depuis cette annonce, à nouveau rencontré les élus locaux ?
Nous n’avons pas organisé de rencontres formelles mais notre réseau a fonctionné. Nous avons contacté indépendamment les élus pour les inviter à participer à notre manifestation de samedi prochain. Nous avons besoin des politiques et les politiques ont besoin de nous pour prolonger l’activité d’un investissement qu’ils ont porté aussi à bout de bras.
Tout le monde doit sortir de cette difficulté la tête haute en sauvant l’outil et les emplois qui vont avec.

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