Entraide
Pour supporter l’alcoolisme, la force du groupe Al-Anon
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Les groupes familiaux Al-Anon s’adressent à l’entourage des malades alcooliques. Ils sont nés aux Etats-Unis, dans le sillage des AA, eux bien connus en France. Les réunions, basées sur l’anonymat, misent sur l’écoute, le partage d’expérience et le rétablissement de soi.

Les slogans Al-Anon sont disposés dans la salle de réunion. Ils s’adressent bien à l’entourage, pour qu’il tente de les appliquer dans son quotidien afin d’arriver à lâcher prise sur la consommation d’alcool du malade. De là peut arriver son rétablissement. Et comme chacun le sait, pour être en mesure d’aider quelqu’un, il faut soi-même aller bien.
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JP
« La première fois que je suis venu en Al-Anon, c’est pour une raison simple : je ne supportais pas l’alcoolisme de mon fils. Cette maladie m’était inconnue. » Arthur*, 67 ans. « Je vis avec un alcoolique abstinent (qui ne boit pas, NDLR). La première fois que je suis venue en Al-Anon, c’était il y a vingt-cinq ans. Je suis moi-même alcoolique abstinente depuis vingt-huit ans. » Soline, 59 ans. « Je suis arrivée en Al-Anon en 2008, à reculons. Je me sentais responsable de l’alcoolisme de mon père. » Charlotte, 36 ans. Tous les trois ont été dépassés par la consommation maladive d’alcool d’un de leurs proches. Tous les trois ont un jour poussé la porte du groupe de parole Al-Anon, un jeudi soir, à la maison de quartier de Vaucelles, à Caen.