Aller au contenu principal

Crise porcine
Pour un plan de sauvetage

Coup de semonce des producteurs de porcs à Rennes ce mardi. Face à la crise qui menace la pérennité de nombreux élevages, 200 producteurs de tout l’Ouest de la France sont venus sensibiliser les automobilistes aux difficultés de leur filière

Avec un coût de revient à 1,58€ le kilo pour un prix de vente qui stagne à moins d’1,20€, les producteurs  de porcs  subissent un véritable étau fait de prix de vente en baisse et de coûts de production en hausse.
Avec un coût de revient à 1,58€ le kilo pour un prix de vente qui stagne à moins d’1,20€, les producteurs de porcs subissent un véritable étau fait de prix de vente en baisse et de coûts de production en hausse.
© JR
Avec un coût de revient à 1,58€ le kilo pour un prix de vente qui stagne à moins d’1,20€, les producteurs de porcs subissent un véritable étau fait de prix de vente en baisse et de coûts de production en hausse. En cause, l’augmentation du coût des aliments du bétail directement liée à la flambée des prix des céréales constatée sur les marchés mondiaux. Or, l’alimentation représente 60% du prix de revient. Dans le même temps, la production européenne est devenue excédentaire par rapport aux débouchés, une situation aggravée par la perte de compétitivité à l’exportation due aux conditions sociales et environnementales de production imposées en Europe. Dans ces conditions, Yvan Fourré, administrateur à la FNP, a expliqué : « Les mesures de trésorerie ne sont pas suffisantes. Nous demandons un véritable plan de sauvetage comprenant des restitutions à l’exportation d’un niveau suffisant pour dégager le marché. » 2000 producteurs distribuant des tracts aux portes de Rennes, c’est une démarche de communication initiée par la Fédération Nationale Porcine. Une centaine d’éleveurs mobilisés par les FDSEA et les JA de Normandie et les groupements de producteurs, renforcés par cinquante producteurs du Nord de l’Ille-et-Vilaine, ont ainsi bloqué une des sept voies d’accès principales à Rennes, en l’occurrence l’A84. A plus fort du filtrage, on comptait cinq kilomètres d’embouteillage sur l’A84. Si certains automobilistes montraient des signes d’agacement, la plupart d’entre eux restaient stoïques et faisaient preuve de compréhension face au désarroi des producteurs. La délégation reçue par le préfet de Bretagne, Jean Daubigny, a largement exposé ses revendications. Elle a obtenu un rendez-vous exceptionnel ce jeudi 21 février au ministère de l’agriculture.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

L'histoire de la famille Feugère racontée par Karine Le Marchand
Six familles d'agriculteurs ont participé au documentaire Famille de paysans, 100 ans d'histoire, co-produit par Karine Le…
PARTICIPEZ AU JEU SM CAEN - USL DUNKERQUE
 Jeu concours "Match à domicile du SM Caen"  
Hervé Morin : "Je refuse que la méthanisation normande prenne un virage à l’allemande"
Mardi 21 novembre 2023 s'est tenu en présence d'Hervé Morin, président de la Région, une conférence de presse, pour que l’Etat…
Après la tempête Ciaran, mesurer les conséquences et les besoins dans la Manche
Le 9 novembre 2023, la Chambre d’agriculture, la FDSEA et les JA de la Manche avaient organisé un déplacement avec le préfet de…
« Sur le marché de la paille, la météo commande toute l’année »
L’ETA Lecarpentier ramasse 3 600 ha de paille en plaine de Caen par an et vend 15 000 tonnes, principalement aux éleveurs de la…
[EN IMAGES] A la rencontre d'Oreillette, égérie du Salon de l'agriculture
C'est au tour de la Normande d'être représentée à l'occasion de la 60e édition du Salon international de l'agriculture qui se…
Publicité