Sanitaire
Près de 500 éleveurs luttent contre la FCO
Plus de 50 km séparent Natacha Rémilly de Flavien Couraye. Et pourtant, comme 500 élevages dans la Manche (70 % en bovins et 30 % en ovins), ces éleveurs laitiers sont confrontés à la même problématique : la propagation de la FCO. Des animaux (vaches, génisses, bœufs...) affichent clairement des symptômes.
Plus de 50 km séparent Natacha Rémilly de Flavien Couraye. Et pourtant, comme 500 élevages dans la Manche (70 % en bovins et 30 % en ovins), ces éleveurs laitiers sont confrontés à la même problématique : la propagation de la FCO. Des animaux (vaches, génisses, bœufs...) affichent clairement des symptômes.



Natacha Rémilly est basée à Montmartin-en-Graignes et Flavien Couraye à Hudimesnil. Ils sont éleveurs laitiers tous les deux. Depuis quelques semaines, ils ont souvent le thermomètre à la main pour vérifier la température des animaux, signe évocateur de la FCO-3. "On a eu un bœuf dans les marais qui avait du mal à se déplacer. Le traitement qu'il a eu au départ n'était pas adapté mais on ne savait pas que c'était la FCO", note Natacha Rémilly. Une génisse de 8 mois, une amouillante, des vaches en lait aussi se sont révélées positives à la FCO-3. "Pour les vaches laitières, la chute du lait a été fatale. De 30 kg, on est tombé à 5 voire 2. Cela a été catastrophique", se désole l'éleveuse. Elle a continué à les traire une fois par jour pour stimuler la mamelle, et petit à petit, l'état général remonte.