Aller au contenu principal

Culture
Protection insecticide des semis de maïs

© CA 50
Pour 2012, 3 solutions insecticides s'offrent aux agriculteurs pour protéger leurs semis :- Force 1,5 G et Belem 0,8MG : produits de contact à base de pyréthrinoïdes en localisé au semis. La préparation du sol, l'état hydrique du lit de semence sont des facteurs influençant l'efficacité de ces produits tout comme le positionnement au moment du semis qui nécessite l'utilisation de diffuseurs pour assurer une bonne répartition du produit dans le lit de semence.- Cruiser 350 en traitement de semences. Force 1,5G et Cruiser 350 sont soumis à des conditions d'utilisation réglementaires spécifiques. Elles sont pour 2012 identiques à celles imposées en 2011. Rappelons que Force1,5G n'est utilisable qu'un an sur trois.
L'utilisation d'une protection insecticide pour le maïs, compte tenu du coût, doit se raisonner en fonction du risque potentiel des parcelles. Concernant les taupins, les principaux facteurs de risque sont la présence de taupins sur la parcelle les années précédentes et le retournement d'une prairie longue durée depuis moins de 5 ans, avec un risque accru en n+1 et n+2 suivant le retournement.Autant il est économiquement rentable de faire une protection insecticide sur les parcelles à risque, autant sur les parcelles ne présentant pas de risque particulier, il est tout à fait possible de faire une impasse. Des essais d'utilisation du Cruiser en situation de risque “taupins” faible par les Chambres d'agriculture de Normandie et Arvalis de 2008 à 2011ont montré qu'il n'y avait pas de gain significatif de rendement. A partir des résultats de ces essais nous avons pu calculer que le surcoût lié au traitement Cruiser n’est compensé par le gain de rendement obtenu que dans 14 à 23 % des cas (selon les hypothèses de coût du maïs), et qu’en moyenne il engendre une perte de 46 à 60 €/ha.N'oublions pas qu'au-delà de la protection insecticide, favoriser une implantation rapide du maïs par une mise en place de la culture dans des conditions agronomiques favorables aide indirectement à limiter les attaques. Le travail du sol et le semis se doivent d'être réalisés dans les meilleures conditions possibles. Le semis dans des terres ressuyées et réchauffées, à une profondeur adaptée, le choix d'une variété disposant d'une bonne vigueur au départ ainsi que l'apport d'une fumure starter sont autant d'atouts importants dans les parcelles à risque.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

Six installations plutôt qu'un (des) agrandissement(s) en Normandie
Safer et JA Normandie ont réuni, samedi dernier à Petit-Caux près de Dieppe (76), les acteurs d'une opération foncière inédite…
La haie en session CAN : plein les bottes d'attendre
La CAN (Chambre d'agriculture Normandie) s'est réunie en session le 15 mars 2024. Le 15 mars, c'est aussi la date…
Les organisateurs ont présenté l'affiche officielle et le programme, lundi 25 mars 2024 à Lisieux.
La foire de Lisieux de retour ce week-end du 6 et 7 avril 2024
Habituellement organisée début mai, la Foire de Lisieux revient dès le 6 et 7 avril 2024 pour cette nouvelle édition. Au…
GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SMC - LAVAL
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Nicolas Legentil était l'hôte d'une porte ouverte allaitante, jeudi 14 mars, à Brémoy. Il a fait visiter son exploitation aux 250 invités.
[EN IMAGES] Taurillons : le Gaec Legentil expose son savoir-faire dans le Calvados
Jeudi 14 mars 2024, le Gaec Legentil a accueilli plus de 250 personnes sur son exploitation, à Brémoy, dans le Calvados, pour une…
Hervé Morin, président de la Région Normandie et Clotilde Eudier, vice-présidente de la Région en charge de l'agriculture, ont été accueillis chez Romain Madeleine, éleveur à Le Molay-Littry pour présenter le plan "reconquête de l'élevage allaitant", en présence de Nicolas Dumesnil (tout à gauche), président d'Interbev Normandie, et en présence du maire, Guillaume Bertier (au micro).
La Normandie à la reconquête de l'élevage bovin
C'est sur l'exploitation de Romain Madeleine, éleveur installé à Le Molay-Littry (Calvados) que la Région Normandie a lancé son…
Publicité