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Pascal Férey, président de la FRSEA
“Que la région se dote d’un outil de réflexion sur le devenir de son territoire”

“Le monde agricole ne doit pas être la variable d’ajustement de l’utilisation du territoire”, insiste Pascal Férey. Pour le président de la FRSEA de Basse-Normandie, la région doit se doter d’un outil commun de réflexion propre à la politique foncière.

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© TG

Tous les ans en France, ce sont 60 000 ha qui disparaissent sous le béton et le bitume. Plus localement et dans les 10 ans à venir, 3 millions de franciliens vont poser leur valise dans le Grand Ouest.

3 millions de franciliens
L’épineuse question du partage du territoire va se poser de plus en plus âprement. Entre le particulier qui veut son carré de gazon, voire plus pour quelques animaux, et les collectivités locales et territoriales qui ont besoin d’espace pour assurer leur développement, quelle place pour l’agriculture ? C’est en ces termes que Pascal Férey a introduit le débat. “Il faut protéger le foncier et ne pas le mettre sous cloche”, a-t-il insisté en préalable avant de poser la question : “le foncier agricole est-il assez cher en France ?

Ne pas mettre le foncier sous cloche
"Oui du côté des agriculteurs, pas assez de l’autre”. Face à l’absence de textes législatifs et alors que le Grenelle de l’Environnement n’a fait que poser la problématique foncière, le syndicalisme agricole propose à défaut de loi “que la région se dote d’un outil de réflexion en profondeur sur le devenir à 10 ans de notre territoire”. Un outil pluriel où siègeraient, à côté de la société civile, la SAFER, l’EPF (Etablissement public Foncier), les Propriétaires Ruraux, le Conservatoire du Littoral (...). “Un outil où l’ensemble des acteurs doit être respecté. Le monde agricole ne doit pas être la variable d’ajustement”, insiste le président de la FRSEA qui a du mal à admettre que l’on soutienne à coups (et coûts) de milliers d’euros une grande enseigne suédoise pour s’implanter sur d’excellentes terres agricoles alors qu’on laisse des miettes pour compenser les pratiques agricoles imposées dans les zones de captage d’eau. Dernier avertissement : l’éolien et le photovoltaïque au sol. Le monde agricole n’est pas prêt à tout accepter.

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