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Face à une réglementation draconienne
Quel avenir pour les phytos ? Réponse le 16 janvier

Bernard Guillard, installé dans la Baie du Mt-St-Michel, reste inquiet. Face à une réglementation européenne teintée d’écologie, à quelle sauce seront traités les légumiers ?

Bernard Guillard, président de l’OP Agrial, « . « Si l’on nous supprime des produits, car contenant des molécules interdites, c’est sûr il y aura de la casse ».
Bernard Guillard, président de l’OP Agrial, « . « Si l’on nous supprime des produits, car contenant des molécules interdites, c’est sûr il y aura de la casse ».
© EC

Le 16 janvier prochain, les légumiers se rendront au Ministère pour prendre connaissance des travaux concernant la nouvelle réglementation sur les phytosanitaires. Parmi eux, Bernard Guillard, producteur et président de l’organisation de producteurs Agrial. « Aujourd’hui nous sommes dans une phase décisionnelle ». Concrètement, le Ministère a créé une commission, celle des « usages orphelins », qui rassemble les travaux effectués sur le terrain par le comité technique opérationnel et les sept groupes thématiques concernés par la future réglementation sur les produits phytos, dont celle des légumes. « Toutes les problématiques ont été remontées dont celle du remplacement des molécules actuellement utilisées dans les traitements et leur éventuel remplacement ». Remplacement ? Pas évident. Un exemple, un seul, rien ne peut se substituer à l’heure actuelle à « l’anti-mouches » mis sur les carottes. Bernard Guillard est conscient que des efforts doivent être effectués en matière environnementale, mais une fois de plus ce sont les producteurs qui vont payer l’addition sans véritable anticipation de la part des Pouvoirs Publics.

(La suite dans votre édition du 15 janvier)

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