Aller au contenu principal

Contexte sanitaire
Quel est l'impact de la FCO sur les concours ?

Le propagation de la FCO évolue. A la date du 24 juillet, la Manche compte 36 cas de FCO et 75 suspicions. Cette maladie peut-elle conduire à l'annulation des concours ? C'est le cas de la vente de béliers Avranchin programmée le 27 juillet. Tant que l'Etat n'a pas statué, la décision relève de la responsabilité des organisateurs. 

Les concours d'ovins sont compromis. L'organisme de sélection, Oscar, a décidé de ne pas participer à tous les événements de l'été lié au centenaire de la race Cotentine. Une décision de raison pour préserver une race qui est déjà à petits effectifs.
© SB

L’année dernière, différents concours ovins avaient été annulés notamment à Vire ou encore à Lessay en septembre 2024 « en raison de circonstance sanitaires exceptionnelles », précisait Samuel Binet, président d’Oscar (organisme de sélection des trois races ovines de la Manche). Cette année, la situation est scrutée de prêt pour prendre les meilleures décisions sachant que « les éléments ne sont pas rassurants », déplore-t-il. 

Des 100 ans perturbés

Le contexte sanitaire vient ainsi perturber l’année qui doit marquer le centenaire de la race Cotentine. Différents rendez-vous sont programmés notamment le 20 août à Montebourg et le 23 août à Brécey en affichant la volonté de regrouper cent animaux de cette race. Ils restent suspendus à l’évolution du contexte sanitaire. « Nous suivrons l'évolution en temps réel en se rapprochant régulièrement du GDS de la Manche », indique le responsable de l’OS. 

Plus de cas que l’année dernière

C'est exactement la même chose que l'an dernier si ce n'est qu’il y a plus de cas avérés encore dans la Manche. Cela prend de l'importance et monte en puissance. La FCO, bien que non dangereuse pour l'homme, représente un risque considérable pour la santé de nos troupeaux ", souligne-t-il.

Maintenir ou annuler reste une décision, "difficile », animée par la volonté de « protéger les troupeaux et éviter tout risque de contamination supplémentaire ", notamment pour ces races à " petits effectifs, avec une diversité génétique relativement limitée. Chaque individu est important. Sur une population restreinte, la maladie peut avoir des conséquences graves sur la survie d'une race ", rappelait Samuel Binet déjà l’année dernière. 

Une vente de béliers avranchins annulée

A Avranches, la journée dédiée à la race Avranchine programmée le 27 juillet est reportée ultérieurement, y compris la vente des 13 béliers. La vaccination permettra d’immuniser les animaux, proposés ensuite à la vente.  

Au fil des jours et des semaines, les différents concours ovins comme bovins pourraient être annulés ou reportés. Comme tout mouvement d’animaux est autorisé, la décision revient aux organisateurs des comices et des arrondissements. « La désinsectisation reste nécessaire et procéder à la vaccination le plus rapidement possible », avance Hervé marie, président du GDS de la Manche, qui demande plus que jamais « une moralisation sur le prix du vaccin et un conditionnement adapté », conclut-il. 

36 cas confirmés, 75 suspicions 

Les animaux présentant des symptômes, qui sont majoritairement au pâturage, n'avaient pas été vaccinés. A la date du 24 juillet 2025, ce sont au total 36 foyers qui ont été confirmés dans la Manche. Des résultats sont en attente pour 75 suspicions encore en cours. « La situation évolue de jour en jour », indique la préfecture de la Manche. 

Les résultats sont habituellement communiqués par le laboratoire Labeo 24 h après la réception du prélèvement. En cas de résultat positif, il faut attendre 24 h supplémentaire pour obtenir le sérotype (3 ou 8). Le laboratoire fait toutefois face à un certain encombrement du fait du nombre important de suspicions.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

Votre présence est un de leurs atouts !
CLIQUEZ ICI POUR PARTICIPER
"J'ai du mal à croire que demain, il n'y est plus que du lait étranger. Il faut arrêter de décourager les jeunes de s'installer et soutenir l'élevage français", clame Emmanuelle Leroux, jeune installée de 28 ans.
Emmanuelle Leroux, éternelle amoureuse de Normandes
Emmanuelle Leroux, fan de Normandes et nouvelle présidente de l'Association des éleveurs de la race, entend prêcher un vent de…
1er foyer de FCO8 et 816 foyers de FCO3 dans la Manche
Le 12 août 2025, le premier foyer de FCO8 a été confirmé dans la Manche dans un élevage laitier situé dans le centre manche, dans…
A la foire de Lessay 2025, les concours d'animaux en suspens
Alors que la Foire de Lessay arrive à grand pas, les interrogations portent sur le maintien des concours d'animaux organisés par…
Olivier Bihel, ancien président du Service de remplacement de la Manche.
Ancien président du Service de remplacement, Olivier Bihel s'est éteint à 61 ans
Olivier Bihel, agriculteur de profession, s'est engagé pleinement dans  le service de remplacement. Il est décédé à l'âge de…
La nouvelle campagne de prophylaxie démarrera à l'automne.
Colloque tuberculose bovine début septembre 2025 : "la journée est ouverte à tout le monde"
Le GDS Calvados et le GTV Normand organisent une journée d'échanges et d'expertise autour de la tuberculose bovine, mardi 9…
Publicité