Aller au contenu principal

Couverts végétaux non gelés
Quelle destruction ?

Cette année, avec la période de froid fin décembre et début janvier, la plupart des couverts ont gelé. Il reste les graminées comme le ray-grass. La destruction mécanique est souvent possible, avec un à deux passages de cover-crop ou de déchaumeur. Comme chaque année, nous vous conseillons de les détruire au plus tard à la mi-mars pour ne pas pénaliser le maïs qui suit.

L’idéal : une destruction par le gel
Cette année, la plupart des couverts de moutarde ou de phacélie ont gelé. Ce n’est pas systématiquement le cas pour l’avoine, et les ray-grass sont encore en place.
Les couverts à détruire sont donc des graminées.
Un à deux passages d’outils vont être nécessaires pour une destruction mécanique. Dans nos essais, les meilleurs résultats ont été obtenus avec les cover-crop et les déchaumeurs à dents et disques. Dans le cas du ray grass, ce sont souvent deux passages qui sont nécessaires pour une bonne destruction : le premier doit être superficiel (6-8 cm) pour hacher le couvert. Après dessèchement de la surface, le second passage est fait plus profondément (10-12 cm). Il est conseillé de croiser les passages pour une meilleure efficacité.
La destruction chimique au glyphosate est parfois interdite (CAD, zones d'actions complémentaires). Elle reste cependant efficace pour les couverts de graminées, à une dose limitée à 1 l ou 1,5 l/ha.
Un passage d'outil à disques ou à dents sera effectué une fois le couvert jauni pour enfouir les résidus.

Destruction mécanique ou chimique, un coût équivalent
Entre un passage de cover-crop ou une pulvérisation de glyphosate à 1l/ha, le coût est équivalent : environ 20 €/ha hors main d’œuvre. Par contre, le temps passé est plus important en destruction mécanique : 30 mn/ha, contre 15 mn/ha en chimique (tableau 1).

Détruire le couvert avant le 15 mars
Attention à ne pas détruire les couverts trop tard. Ce conseil s'adresse particulièrement aux éleveurs tentés de laisser le ray-grass en place jusqu'en mai pour le valoriser en ensilage ou en pâturage. Une destruction tardive pénalise la culture suivante : baisse du niveau de la réserve en eau du sol, sol plus long à se ressuyer, concurrence pour l’azote entre les micro-organismes qui dégradent le couvert et le jeune maïs.
Nathalie Poisson
Chambre d’Agriculture de la Manche

npoisson@manche.chambagri.fr
www.manche.chambagri.fr

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

Six installations plutôt qu'un (des) agrandissement(s) en Normandie
Safer et JA Normandie ont réuni, samedi dernier à Petit-Caux près de Dieppe (76), les acteurs d'une opération foncière inédite…
Les organisateurs ont présenté l'affiche officielle et le programme, lundi 25 mars 2024 à Lisieux.
La foire de Lisieux de retour ce week-end du 6 et 7 avril 2024
Habituellement organisée début mai, la Foire de Lisieux revient dès le 6 et 7 avril 2024 pour cette nouvelle édition. Au…
GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SMC - LAVAL
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Nicolas Legentil était l'hôte d'une porte ouverte allaitante, jeudi 14 mars, à Brémoy. Il a fait visiter son exploitation aux 250 invités.
[EN IMAGES] Taurillons : le Gaec Legentil expose son savoir-faire dans le Calvados
Jeudi 14 mars 2024, le Gaec Legentil a accueilli plus de 250 personnes sur son exploitation, à Brémoy, dans le Calvados, pour une…
Hervé Morin, président de la Région Normandie et Clotilde Eudier, vice-présidente de la Région en charge de l'agriculture, ont été accueillis chez Romain Madeleine, éleveur à Le Molay-Littry pour présenter le plan "reconquête de l'élevage allaitant", en présence de Nicolas Dumesnil (tout à gauche), président d'Interbev Normandie, et en présence du maire, Guillaume Bertier (au micro).
La Normandie à la reconquête de l'élevage bovin
C'est sur l'exploitation de Romain Madeleine, éleveur installé à Le Molay-Littry (Calvados) que la Région Normandie a lancé son…
Le nouveau bureau de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) a été élu. Il est présidé par Yohann Barbe, producteur dans les Vosges.
Ludovic Blin et Benoit Gavelle, deux Normands dans le bureau de la FNPL
Depuis le 9 avril 2024, en succédant à Thierry Roquefeuil, Yohann Barbe devient le nouveau président de la FNPL (Fédération…
Publicité