Aller au contenu principal

Race Hereford : des bêtes mangeuses d’herbe

La race Hereford est très peu répandue en Basse-Normandie. Seul, deux élevages sont comptabilisés, dont celui de Thierry Moullart, secrétaire de l’organisme de sélection, qui a accueilli chez lui les éleveurs de l’hexagone.

© SB

La race Hereford est née à la fin du XIXe siècle dans le sud-ouest de l'Angleterre. Les premières “têtes blanches” sont apparues en 1627. Elle s'est installée successivement aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique du Sud, Nouvelle Zélande, Australie ...
Il faudra attendre 1900 pour la voir en France. Et c’est seulement en 1972 que l’association Hereford France a été créée, puis reconnue trois ans plus tard par le ministère de l’Agriculture.
Le président national, Pascal Bastien, ne manque pas d’éloges sur ces vaches à la robe rouge brun et à la tête, la gorge, le dessous du cou, la poitrine et l’abdomen blanc. Cet éleveur, basé à Bagneux en Lorraine, l’a choisi à la fois pour sa rusticité, sa facilité de vêlage, sa docilité, sa fertilité… Aujourd'hui encore, c'est une des races les plus populaires dans les grands pays producteurs de viande avec plus de 5 millions d'animaux inscrits répartis sur 50 pays. En France, une cinquantaine d’éleveurs est répertoriée à l’association, comptabilisant un millier d’animaux.

27 vaches sur 28 ha
Réunis en assemblée générale le 1er octobre dernier, les éleveurs de l’hexagone ont conjugué leur réunion avec la visite d’un élevage, celui de Thierry Moullart, installée à Coulimer. “J’étais dans la Somme auparavant. Je suis arrivé à l’automne 2009 pour des raisons personnelles” explique l’éleveur qui est à la tête d’un cheptel de 27 mères sur 28 ha. Les génisses partent entre 8 à 12 mois pour 850 € en moyenne, et un poids d’environ 300 kg. Et les mâles sont gardés jusqu’à 23 mois, en boucherie dans le cadre du partenariat avec Charal. “Les deux ou trois meilleurs peuvent partir à la reproduction” note Thierry Moullart.

Tendre et persillée
Cette race est propice aux parcelles non mécanisables. Elles peuvent être nourries uniquement à l’herbe et au foin. C’est pour cela que certains éleveurs franchissent le pas de la labellisation AB. C’est le cas du second éleveur, M. Bétis. Il quitte l’Orne pour la Mayenne en s’installant en agriculture biologique. “Même si ces vaches produisent moins, les charges sont moins importantes du fait qu’on utilise moins d’intrants. Ce qui a un impact positif sur la marge” argumente le président national. Et du point de vue gustatif, “c’est une viande tendre, persillée” ajoute-il.
Cette race est aussi prisée pour des croisements avec des races allaitantes ou laitières. C’est d’ailleurs ce que Charal préconise dans le cadre du partenariat mis en place avec la filière.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

Bruno Firmin s'est équipé de deux Gemini UP Double Box.
Le robot à double stalle par Boumatic
Lors d'une porte ouverte organisée par la concession Lactatraite le 4 juin, chez Bruno Firmin à Mantilly dans l'Orne, la…
Le tracé de l'étape 9 qui partira le jeudi 10 juillet de Bayeux et arrivera à Vire.
Un contre la montre en côte de Nacre et une étape 9 de Bayeux à Vire
Groupama Centre Manche et Saint-Contest s'associent pour faire vivre aux amoureux du vélo un rendez-vous hors du commun.
Jean-Guy, Dominique et Michel Saillard ont accueilli l'événement Agrial sur leur exploitation à Villebadin, dans la région d'Argentan.
2 500 personnes à l'affût des innovations Agrial
Les 13 et 14 juin, la coopérative Agrial a mis en lumière toutes les innovations dans ses différentes filières. Pas moins de…
Les portes ouvertes Innov'Action, organisées par la Chambre d'agriculture du Calvados, ont eu lieu chez Gaëtan Leligois à Amayé-sur-Seulles.
La volaille, une évidence pour Gaëtan Leligois
Une porte ouverte s'est tenue jeudi 5 juin, à Amayé-sur-Seulles, chez Gaëtan Leligois, éleveur avicole. Objectif de la…
Pascal Caron a reçu plus de 400 personnes pour sa première vente aux enchères de Normandes culardes.
Pascal Caron initie une première enchère de culardes
Pascal Caron, éleveur de Prim'Holsteins et de Normandes a soumis l'idée à l'association "Envies", d'organiser une enchère de…
La fresque imaginée par Anne-Ingrid Le Granché, s'étend sur 35 mètres par 35 mètres.
[EN VIDEO] Des fresques agricoles pour le passage du Tour en Normandie
À Basly et Clécy, les hélicoptères de France Télévisions pourront apercevoir des fresques mettant en avant la Normandie et son…
Publicité