Aller au contenu principal

Protéagineux
Réduire sa facture d’engrais azotés avec les protéagineux

Semer des usines d’engrais azotés dans vos champs. Avec un prix de l’engrais azoté qui a quasiment doublé en l’espace de cinq ans, les protéagineux peuvent valoriser leur rôle de légumineuse dans les rotations et réduire les factures d’engrais azotés. A plus de 1 € l’unité, en 5 ans l’augmen-tation nette des charges pour une culture recevant 180 unités d’azote atteint les 100 euros par hectare : surcoût qui n’affecte pas les protéagineux.

Prix des engrais : l’azote à plus de 1 euro l’unité
La fabrication d’engrais azotés nécessite beaucoup d’énergie, principalement sous forme de gaz naturel. Malgré les progrès réalisés par l’industrie des engrais, il faut près de 1.5 l d’équivalent fuel pour produire et transporter 1 kg d’azote minéral. Autour de 80 % du coût de production de l’engrais azoté est directement imputable au prix du gaz. Celui-ci étant aligné sur celui du pétrole, le prix des engrais azotés est soumis aux fluctuations des cours des hydrocarbures. Pour l’ammonitrate, principal engrais azoté simple utilisé en France, l’unité valait autour de 0.55 euro il y a cinq ans. Cette même unité vaut aujourd’hui plus de 1.1 euro du fait de l’augmentation des prix des hydrocarbures mais également de la forte demande mondiale en engrais azotés (graphique ci-dessous).

Protéagineux, une fabrique d’azote dans la parcelle
Pour une culture recevant 180 unités d’azote, les charges d’engrais azotés sont passées de 100 à plus de 200 euros par hectare. Cette augmentation des charges de 100 euros par hectare n’affecte pas les protéagineux.
En tant que légumineuse, les protéagineux prélèvent directement l’azote de l’air grâce à la fixation symbiotique dans les nodosités (photo) en complément de l’azote fourni par le sol. Ne nécessitant aucun apport d’engrais azotés, les protéagineux réduisent également les apports sur la culture qui suit. Ce sont de 20 à plus de 50 unités d’azote qui peuvent être économisées, en fonction de l’année et du type de sol, sur un blé de pois par rapport à un blé de blé.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité