Aller au contenu principal

Renouée du Japon : la catastrophe insidieuse

Présente en tâches çà et là, le long des talus, dans les friches et sur les bords de route, la Renouée du Japon progresse rapidement en Normandie. Cette plante cause d’importants dégâts sur les infrastructures et la biodiversité.

Renouée du Japon
La renouée du Japon peut aller jusqu’à percer l’enrobée de chaussées, comme à Saint-Lô où cela forme des bosses à la surface d’une voie verte.
© DR

Herbacée vivace importée d’Asie au XIXe siècle, la Renouée du Japon est aujourd’hui une espèce envahissante en Europe. Dans son pays éponyme, la plante a des prédateurs qui régulent sa population ; en Europe, aucun. Extrêmement compétitive, sa présence est attestée partout en France. Le long des routes, dans les talus, comme au bord de cours d’eau, elle se développe très rapidement et produit des substances allélopathiques qui nuisent au développement des autres espèces. Plante à rhizomes, sa croissance végétative reprend en mars-avril. Avec une croissance pouvant atteindre entre 5 et 10 cm/jour, elle étouffe vite toute concurrence. Elle peut mesurer jusqu’à 4 m à la fin du printemps. Elle fleurit en août-septembre et sèche avant l’hiver. Le bouturage est sa principale voie de dispersion. Dans les cours d’eau, le courant transporte des fragments de plante, ce qui accélère le phénomène. Son broyage, si les résidus ne sont pas collectés, a le même effet.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité