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Culture
Réussir le désherbage du maïs fourrager en agriculture biologique

La maîtrise des adventices est indispensable pour mettre le maïs dans les meilleures conditions possibles, pour qu’il puisse exprimer le maximum de son potentiel de rendement.

Avec une année très sèche, les conditions d’intervention sont beaucoup plus faciles et permettront 
certainement de réduire le nombre de passages.
Avec une année très sèche, les conditions d’intervention sont beaucoup plus faciles et permettront
certainement de réduire le nombre de passages.
© DR

En effet cette culture est extraordinaire de par sa capacité de développement, elle est aussi très sensible à la concurrence des mauvaises herbes. En agriculture biologique, il faut être très attentif au sallissement des parcelles et il faut, dès le semis, mettre en œuvre un ensemble de techniques mécaniques alliées à de l’observation afin d’obtenir une parcelle propre .Bien évidement, avec une année très sèche, les conditions d’intervention sont beaucoup plus faciles et permettront certainement de réduire le nombre de passages.


Tout commence avant le semis

Une première préparation du sol en réalisant un faux semis, cela permet d’épuiser le stock d’adventices dans les premiers centimètres, et cela contribue à accentuer le décalage de végétation entre les plants de maïs et les jeunes plantules des adventices, ce qui est capital pour l’intervention mécanique.Ne pas semer trop tôt : cela permet au maïs de ne pas avoir de coup d’arrêt dans la pousse. Il n'y aura pas de place pour la prolifération des mauvaises herbes.Viser une densité de semis plus forte qu’en conventionnel soit 115 000 à 120 000 grains/ha, ce qui permettra de compenser les pertes liées au désherbage mécanique. Après s’en suit une période de visite sur la parcelle et le déclanchement d’interventions. Un premier passage (en aveugle) avant la levée du maïs avec une herse étrille. Passer lentement avec un réglage de la herse peu agressif.Le deuxième passage se fera aussi avec une herse étrille au stade 2-3 feuilles du maïs et surtout pas avant, car le maïs est très fragile. Un troisième passage se fera avec la bineuse au stade 5-6 feuilles. A ce stade la bineuse arrache les adventices que les passages de herse étrille n’auraient pas détruit.Et enfin un passage à 8-10 feuilles juste avant le recouvrement du sol,s' il y a encore des adventices. A cette occasion, on peut prévoir un binage sur le rang qui étouffera les mauvaises herbes au niveau du rang de maïs.

En Basse-Normandie, une plate-forme d'essais entièrement dédiée à l'agriculture biologique

Jeudi 23 juin 2011, à 14 h, sur une ferme en agriculture biologique au GAEC Guilbert à Tracy-Bocage (14) près de Villers-Bocage

Visite d'essais - Thèmes abordés :

• Céréales adaptées aux éleveurs : différences de rusticité ? écarts de production de paille ?

• Associations céréales et protéagineux à récolter en grain : quelle association fonctionne bien ? laquelle offre la meilleure tenue à la verse ? quelle compatibilité de hauteur entre espèces ?

• Variétés de maïs adaptées à l'AB : quelle différence de vigueur au démarrage ? des ports de feuilles défavorables aux adventices ?

• Variétés de blé : des différences d’aptitude à concurrencer les adventices ? à résister aux maladies ?

• Stratégies de maîtrise du salissement des céréales et du maïs : effets du précédent luzerne, de la date de semis, du désherbage mécanique, de l’arrangement spatial.


Ces essais sont conduits par les Chambres d'agriculture de Normandie, dans le cadre du programme Reine Mathilde, visant à développer la filière lait biologique en Basse-Normandie.Contact : Thierry Métivier - Chambre d'agriculture du Calvados. Tél : 02 31 51 66 32.

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