Roiville entre Paris et Bruxelles
Entre deux manifestations, Paris vendredi 3 et Bruxelles lundi 7 septembre, les JA de l’Orne ont encore prouvé leur capacité à occuper le terrain mais cette fois de manière festive. Une pause respiration qui redonne un peu de baume au cœur.
Entre deux manifestations, Paris vendredi 3 et Bruxelles lundi 7 septembre, les JA de l’Orne ont encore prouvé leur capacité à occuper le terrain mais cette fois de manière festive. Une pause respiration qui redonne un peu de baume au cœur.

5 : Pierre Gravelat (canton de la Ferté Macé), 6 : Baptiste Bisson (canton de Mortrée), 7 : Benoit Delahaye (canton de Carrouges), 8 : Quentin Hamelin (canton de Vimoutiers), 9 : Alban Courtecuisse (canton d'Alençon), 10: Joseph Huet (canton d'Athis), 11 : Rémi Beudin (canton de Juvigny), 12 : Sophie Laigre (canton de Vimoutier















Mission remplie pour les JA du Pays d’Auge. Avec 5 000 visiteurs, le défi relevé il y a un an s’est transformé par un succès populaire au terme d’un été syndical animé. Un point d’actualité avec Guillaume Larchevêque qui présidait sa dernière finale départementale de labour.
Guillaume, pas trop difficile de faire la fête dans ce contexte si particulier ?
Il y a deux temps. Celui où on est sur nos exploitations mais on doit aussi être en capacité de se regrouper, de se fédérer autour d’un projet comme celui de la fête de la terre.
C’est un moment important de communication auprès du grand public.
Suite à la manifestation FNSEA/JA jeudi dernier à Paris, le premier ministre a annoncé un nouveau train de mesures. Tu fais partie des grincheux ou estimes-tu que les avancées soient réelles ?
Il va falloir prendre le temps de l’analyse. Voir comment tout ça va se traduire dans nos départements. Quels sont les agriculteurs qui vont pouvoir bénéficier en premier des aides annoncées ? Il y a avait des demandes de la profession, notamment des reports d’échéances en fin de tableau pour nous redonner immédiatement une bouffée d’oxygène, nous avons été entendus sur ce point.
Au-delà, il y a quand même un problème structurel. Ce qu’il faut, c’est que les agriculteurs soient en capacité de se fédérer au niveau d’OP (Organisation de Producteurs) pour peser dans les négocations avec les industriels et autres.
Sur le dossier environnement, le gouvernement se dit prêt à changer de méthode. Satisfait ?
En arpentant les allées de la fête de la Terre et en discutant avec les uns et les autres, quand on parle de normes et notamment environnementales, c’est un “stop” qui s’exprime très largement. Nous avons beaucoup trop de règles et elles ne sont pas comprises. N’étant pas comprises, elles ne sont pas assimilées et donc pas bien utilisées.
Nous avons aussi des politiques, notamment à travers les MAEC, pour lesquelles on nous affirmait “ne vous inquiétez pas, vous êtes perdants sur la PAC d’un côté mais vous vous récupérerez de l’autre”. Aujourd’hui, ce n’est plus audible puisque cela ne se traduit pas dans les faits sur nos exploitations.
C’est ta dernière fête en tant que président de JA 61. Un premier bilan ?
Le bilan ? 10 ans de bureau départemental, 4 ans de présidence. J’étais un petit syndicaliste en herbe et j’ai appris à grandir. J’ai mené des actions, j’ai été présent dans le cadre des élections Chambre d’agriculture, MSA. Il y a tout un système qui a été mis en place pour accompagner les agriculteurs. Cela ne se décrète pas mais se construit.
Aujourd’hui et depuis janvier, 25 jeunes du département suivent l’école des responsables. Ils se forment à la prise de responsabilités, c’est-à-dire savoir animer une réunion, prendre la parole en public, savoir parler aux médias...
Bientôt la coupe du monde de rugby. Un pronostic ?
J’ai regardé le match hier soir (Ndrl: France-Ecosse samedi soir, victoire française 19-16). Je pense qu’ils sortaient d’une semaine ou franchement ils ont travaillé le physique. Leur entraineur leur en a demandé beaucoup. Je les vois en final.
Et du côté du ballon rond et de Caen ?
Ils ont fait un bon début de saison me semble-t-il. Qu’ils essaient de rattraper le PSG.