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Portrait d'agricultrice
Sabrina Orain, exploitante dans la Manche : « Si on travaille, c’est pour bien vivre »

« Pour gérer les risques, supporter la charge mentale, la pression administrative, il en faut sous le capot », confie Sabrina Orain. Elle n’est pourtant pas comptable, banquière, ni entrepreneuse, elle est le tout. Elle est surtout agricultrice. Rencontre avec cette maman de deux enfants, femme et fille d’agriculteurs.

Installée depuis 2015, et à la tête d’un atelier volailles depuis 2018, Sabrina Orain s’est engagée dans le syndicalisme pour défendre son métier, communiquer sur son quotidien. Depuis 4 ans, elle est présidente de l’Union syndicale d’Isigny-le-Buat et présidente de la section avicole depuis février dernier.
© DR

Sabrina Orain n’était pas née pour être agricultrice, comme son papa. Elle voulait plutôt partir en comptabilité, comme sa maman. Et à 12 ans, elle disait ne pas vouloir de mari agriculteur. Pourtant, à 39 ans, c’est tout le contraire.

Appelée par la terre

Quand elle a débuté ses études de gestion, notamment le CS contrôleur de gestion à Angers, « la terre m’appelait ». La ville n’était pas faite pour elle. Ses racines lui manquaient. Et surtout cette formation l’aurait conduite dans de grandes entreprises. Là non plus, ce n’était pas sa fibre.

Elle a tout de même été salariée dans différentes structures. Mais très vite, elle faisait le tour et finissait par « s’ennuyer », jusqu’à essuyer un licenciement économique en 2012. Une année charnière dans le parcours de cette jeune maman qui ne peut rester sans rien faire.

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