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Agriculture biologique
Se convertir : l’auto diagnostic, un outil pour y réfléchir

Dans un contexte économique difficile, les agriculteurs se posent des questions sur l’avenir de leurs exploitations. L’agriculture biologique est une des orientations possibles pour évoluer. Exemple dans la Manche

Pancarte à l'entrée d'une exploitation agricole produisant des légumes biologiques.
Pancarte à l'entrée d'une exploitation agricole produisant des légumes biologiques.
© S. Leitenberger

En effet, le contexte est considéré comme favorable à celle-ci, puisque le bio est au cœur du dispositif environnemental avec un soutien fort au niveau français et européen. Le plan quinquennal français de développement de l’agriculture biologique (2007-2012) a pour objectif d’atteindre 6 % de la SAU en bio en 2012 et 20 % en 2020 (2 % en 2007). Ce plan souhaite porter l’agriculture biologique à un niveau lui permettant de répondre à la demande des consommateurs dès 2012.

Mais franchir le pas de se convertir à l’agriculture biologique engendre de nombreuses questions qu’il faut se poser au préalable.
Pour ce faire, la Chambre d’agriculture de la Manche a conçu un auto diagnostic adapté aux exploitations laitières du département dont vous trouverez deux extraits ci-contre.
L’aspect motivation est le moteur d’un projet tel que celui de passer en système biologique.
Aussi, en répondant au questionnaire suivant, vous pouvez déjà vous rendre compte de quelques unes de vos motivations par rapport à l’image que vous avez de l’agriculture biologique.
L’étude des possibilités d’adaptation de l’exploitation permet ensuite de prendre conscience de l’importance du changement engendré par une conversion à l’agriculture biologique.
D’un point de vue technique, les données principales à prendre en compte pour étudier un passage en bio sont :
- la densité laitière ;
- la moyenne économique par vache ;
- l’assolement ;
- les surfaces accessibles aux vaches ;
- les stocks et l’alimentation.
L’ensemble du diagnostic en 4 pages permet à travers ces principaux domaines de collecter certaines informations sur les changements à prévoir selon le système d’exploitation et de repérer des points d’approfondissement nécessaires.

Les motivations pour s’orienter vers l’agriculture biologique peuvent être très variées : cohérence par rapport à la protection de l’environnement, envie de changer, challenge technique, prix intéressants… Les réticences également : cahier des charges pouvant paraître contraignant, assolement à revoir, peur de vivre cela comme un recul, peur du changement…
Aussi, une étude de conversion peut vous permettre, à l’aide d’un conseiller, d’analyser vos motivations, vos réticences et les possibilités d’adaptation de votre exploitation.
Alors si vous souhaitez réfléchir à un  projet bio, testez “Le passage en bio est-ce pour moi ?” et consultez “Le guide pour accompagner son diagnostic de passage en bio”.
Vous trouverez ce diagnostic et ce guide à la Chambre d’agriculture de St-Lô et dans les antennes de Coutances, Avranches, Mortain et Valognes.
Renseignements auprès de la Chambre d’Agriculture au 02 33 06 49 57 (guides) et 02 33 06 46 50 (étude conversion).

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