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Pois
Surveiller l’anthracnose

La rentabilité des traitements fongicides sur la culture de pois de printemps est moins “automatique” que celle des traitements pratiqués sur les céréales à paille.

Il importe donc de les raisonner au mieux pour économiser des charges ou éviter de perdre des quintaux. Cette année, excepté sur certaines parcelles de pois d’hiver (en lien avec les dommages subis cet hiver par le gel), le risque est à ce jour faible dans la grande majorité des parcelles.

L’anthracnose est la maladie du pois la plus fréquente et la plus nuisible : 25 q/ha en cas de très forte attaque. Les symptômes se présentent sous forme de nécroses brunes s’installant à la base des tiges et de ponctuations de couleur brun foncé sur feuilles et gousses. Le développement de la maladie est favorisé par un inoculum précoce, des pluies fréquentes, un peuplement dense, une floraison longue.

Dans certaines parcelles (cas très rares ces dernières années), on peut observer du botrytis. Il s’agit d’une pourriture grise, s'installant d'abord sur les pétales, puis sur les gousses ou à l'aisselle des feuilles lors de la chute des pétales. Des conditions d’hygrométrie et de températures élevées lui sont favorables.
Le déclenchement des interventions doit se faire dès l’apparition des premiers symptômes d’anthracnose. En pois de printemps, il est rare de rencontrer des symptômes avant le stade début floraison. Seule la protection pendant la floraison est nécessaire. Le chlorothalonil reste la solution la plus économique dans la majorité des parcelles.

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