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Syndicat charolais de l’Orne : 7 portes ouvertes le 30 janvier

Fabien Fauquet, installé à Rai, (61) ouvrira les portes de son exploitation pour la première fois. Ces journées sont ouvertes aux professionnels, mais aussi au grand public. L’occasion de montrer une image concrète des élevages et de la technicité du travail génétique. Le syndicat des éleveurs charolais 61 ne communique pas sur du “folklore”.

© VM

Tous les jours, Fabien Fauquet revêt une double casquette : éleveur et technicien agricole. Installé depuis 15 ans sur la structure de ses grands-parents, il élève 28 Charolaises sur 35 hectares.  Avec un travail à plein temps à l’extérieur, ses journées sont bien remplies. La race répond à cet emploi du temps serré. “Elle  permet une souplesse d’exploitation. La Charolaise est assez malléable et supporte toutes les conditions climatiques. Elle s’adapte également au système herbager et valorise très bien les fourrages grossiers”.

Travail génétique : progresser à moindre coût
Parti de rien, Fabien Fauquet a été “très bien accueilli par les membres du syndicat charolais. On sent une cohésion”. Depuis ses débuts, l’éleveur veut faire progresser la génétique de son troupeau rapidement. Il se tourne donc vers la collecte d’embryons et les inséminations artificielles. 82 % de ses veaux sont issus d’IA.  “Les bons taureaux sont inaccessibles pour une petite structure comme la mienne. L’IA me permet d’acquérir de la génétique à moindre coût”. L’ensemble de son troupeau est aujourd’hui inscrit au herd-book charolais. Ces performances autorisent Fabien Fauquet à investir sur sa petite exploitation. Ses 30 bêtes prendront prochainement place dans un nouveau bâtiment. 

Un intérêt pour tous
Cette technicité sera mise en avant lors des portes ouvertes. La tombola du grand public cohabite avec celle des professionnels. D’un côté des paillettes à gagner, de l’autre des caissettes de viande. “Certains éleveurs ont de la génétique à vendre ou des caissettes de viande, ou rien du tout. Mais en donnant la possibilité de commercialiser des animaux, tous les éleveurs y trouvent leur compte. Le public est également séduit, car nous montrons autre chose qu’un folklore”, explique Hugues Bonhomme, président du syndicat des éleveurs de la race charolaise de l’Orne. En moyenne, 50 à 80 personnes sont attendues par ferme. La date choisie pour cette manifestation n’est d’ailleurs pas anodine. Elle permet aux éleveurs d’acquérir des reproducteurs et d’en disposer lors de la mise à l’herbe. “Parallèlement, nous expliquerons au grand public que nous sommes fiers de notre rigueur sur la traçabilité”, souligne Hugues Bonhomme. Rendez-vous le 30 janvier de 10 à 17 h.

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