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Thierry Leroux place la Normande sur le devant de la scène à Caen

llll Thierry Leroux, éleveur à Courtonne-les-deux-Eglises associé en Gaec avec sa femme, participe au concours départemental de la race Normande à la Foire internationale de Caen. La vache mérite, selon lui, de remonter dans l’estime de l’Homme. Rendez-vous sur le ring, samedi 23 septembre

© JP

>> Pour quelles raisons participez-vous au concours ?
C’est une passion. Mon père y participait, il m’a transmis le virus. Et puis, je trouve que la vache est le parent pauvre des animaux. Elle est vue comme une bête de somme alors que le chien et le cheval sont les meilleurs amis de l’Homme.
En France, nous consommons un litre de lait par jour et par personne. Même si on n’en boit pas. Il y a du lait dans les fromages, les barres chocolatées, les biscuits, etc. La vache est importante. En particulier la Normande, qui est toujours dans le peloton de tête. C’est une vache complète, belle, équilibrée et calme. Elle est souvent mise en retrait. J’ai envie de la remettre à sa place grâce au concours.

>> Comment sélectionnez-vous vos bêtes de concours ?
Au coup d’œil. J’ai la chance d’avoir deux filles passionnées. Ensemble, nous choisissons les plus équilibrées, celles qui sont faciles à traire, avec une belle mamelle, larges et profondes de corps. Et celles qui sont bonnes productrices, car il existe des critères minimums à atteindre pour s’inscrire. Je me base aussi sur les références du contrôle laitier. Cette année, j’en ai inscrit sept.


>> Faites-vous de la sélection génétique ?
Oui, comme tout éleveur. Mais pas spécifiquement pour les concours. Je cherche à corriger les défauts par la génétique, pour avoir des vaches de troupeau fonctionnelles.

>> Comment préparez-vous les vaches au concours ?
Il faut du temps, du temps, du temps. Je choisis la vache un mois avant le concours. La bête est assez docile, mais elle est perdue quand on lui met un licol. Au début, je ne mets pas de corde. Puis, je l’attache, deux ou trois fois pendant une heure, pour qu’elle ne tire plus sur la corde.
Puis je la prends en main, pour qu’elle marche et qu’elle suive l’homme. C’est un gros travail, il n’y a pas beaucoup de gens qui ont le temps de le faire. Mes filles m’aident au dressage. C’est un vrai chantier de famille.

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