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Charolais
Un céréalier amoureux des Charolaises

Le syndicat Charolais organise son assemblée générale le 13 mai prochain. Le thème : insémination artificielle et organisation du temps de travail. Avec 260 ha de cultures, deux ateliers porcs de 448 places et 37 vêlages par an, ce sujet trouve tout son sens chez Cyril Hoste, à Jort.

“Je garde toutes les génisses. Je renouvelle au maximum pour inscrire la totalité de mon cheptel 
au Herd-book”, explique Cyril Hoste.
“Je garde toutes les génisses. Je renouvelle au maximum pour inscrire la totalité de mon cheptel
au Herd-book”, explique Cyril Hoste.
© V.M.

"Presque par hasard, je n’étais pas vraiment intéressé par l’élevage”. Ces mots résument la rencontre de Cyril Hoste avec la race Charolaise. A son installation, un troupeau de 20 vaches allaitantes s’est greffé à la tradition céréalière familiale. “A mon installation en 1998, j’ai eu l’opportunité de reprendre la ferme voisine avec son troupeau allaitant. Ces animaux nous ont aussi permis de valoriser quelques hectares dans le marais de la Vicques”. Désormais, 37 vêlages annuels sont recensés au sein de l’élevage. L’éleveur a aussi intégré Bovins croissance en 2002, puis le syndicat Charolais en 2005.

Porcs, céréales et vaches allaitantes
Je suis devenu amoureux de l’élevage”, s’amuse le jeune agriculteur. Mais cette passion remplit un peu plus ses semaines.  Avec 280 hectares et 900 places d’engraissement en porcs, les journées sont déjà bien chargées. Cyril Hoste est associé avec sa mère. Même s’ils emploient trois salariés, l’organisation du travail est mûrement réfléchie. L’insémination artificielle est une piste. “Elle facilite le regroupement des vêlages aux moments où nous sommes davantage disponibles. A savoir de septembre à Noël”, explique l’éleveur. Depuis son installation, Cyril Hoste vend également des reproducteurs. “Je m’aperçois qu’ils doivent être aptes à saillir à la mise à l’herbe. Avec mon système fourrager extensif, je veux que les veaux profitent un maximum du pâturage et du lait de leur mère. Car au 1er novembre, plus personne n’est dehors. Avec des vêlages de printemps, les veaux avaient du lait, mais les vaches n’en bénéficiaient pas”.

10 minutes d’observation tous les matins
Toutes les vaches sont échographiées et mises à l’herbe lorsqu’elles sont pleines. “C’est pour moi la solution pour limiter mon temps de travail. Tous les matins, je passe 10 minutes. Je détecte les chaleurs et j’appelle le centre. Les animaux sont bloqués. L’inséminateur se débrouille”. Avec l’expérience, l’œil du céréalier s’est amélioré. “J’en repère 8 sur 10. Au final, j’insémine 45 animaux pour 35 vêlages. J’ai tenté la synchronisation des chaleurs, mais je me suis pris un bouillon”. Aujourd’hui, l’éleveur a trouvé son rythme. Un rythme qui  s’adapte à son exploitation céréalière. Cyril Hoste accueille donc les éleveurs charolais, le 13 mai prochain. Pour Stéphane Labarrière, président du syndicat, cette ferme illustre parfaitement le thème de l’assemblée générale. “L’exploitation de Cyril compte plusieurs activités. Il ne peut pas passer toute sa journée dans la stabulation. Cette exploitation montre une exploitation technique avec un temps de travail limité”.

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