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Un congrès symbolique aux frontières britanniques

Le soutien du Conseil départemental de la Manche au GDS a été matérialisé par une convention signée au Salon international de l’Agriculture à Paris en février dernier. L’occasion de rappeler pour la collectivité l’intérêt de veiller à l’aspect sanitaire du cheptel manchois. Rencontre avec le président, Marc Lefèvre.

>> Quel est le lien entre le Département de la Manche et le GDS ?
L’agriculture représente une filière économique importante pour notre territoire rural. La Manche est le premier département français en termes de bovins et vaches laitières. C’est pourquoi le Conseil départemental accompagne et soutient le sanitaire, afin de prendre soin de la santé des animaux et de la qualité des aliments. Tout naturellement, nous accompagnons le Groupement de défense sanitaire depuis plusieurs années. Nous avons été à ses côtés dans les plans de lutte contre des maladies infectieuses animales (tuberculose, brucellose…). Ces maladies ont été éradiquéesou fortement réduites. Et le GDS a continué à œuvrer sur d’autres maladies, peut-être moins connues, mais tout autant importantes sur un plan économique dans les élevages. N’oublions pas non plus nos laboratoires départementaux qui jouent un rôle extrêmement important en termes de détections, analyses, de suivi de santé des animaux.
Nos consommateurs sont à juste titre extrêmement soucieux de la qualité des aliments qu’on leur propose. La qualité des aliments qu’on leur offre sera d’autant meilleure que les animaux seront en bonne santé. C’est une évidence.

>> Vous avez signé une convention avec le GDS de la Manche. En quoi consiste-t-elle ?
Prendre soin de la qualité de la santé des animaux, telle est la vocation primaire et primordiale du GDS, tout comme lutter contre toutes les maladies qui ont des conséquences économiques pour l’élevage, même si elles ne sont pas dangereuses pour l’homme. Là aussi, c’est tout naturel de soutenir le GDS de la Manche, notamment dans l’organisation du congrès national des GDS à Cherbourg ces 11 et 12 avril. Ce n’est pas tout à fait anodin puisque nous aurons à vivre ou à subir le Brexit. Je dirai même que c’est symbolique que ce congrès se déroule à la frontière avec la Grande-Bretagne. Sans aucun doute, ce Brexit aura des conséquences sur le secteur agro-alimentaire et le monde agricole. C’est une préoccupation que nous partageons avec le GDS.

>> Quelles sont justement vos interrogations par rapport au Brexit ?
Nous en avons beaucoup. Le Brexit aura automatiquement des conséquences en termes d’échanges sur toutes les denrées végétales et animales. Cela nécessitera de notre part d’avoir des procédures douanières, qui vont engendrer des contraintes pour le secteur agro-alimentaire. Aujourd’hui, elles n’existent pas parce que nous sommes dans une zone de libre-échange. Cela peut entraîner des changements de flux par rapport aux produits alimentaires de proximité qui nous concerne en particulier en Normandie.

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