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Neige sur le Cotentin
Un désastre pour l'agriculture et le monde rural

C'est un véritable désastre qui s'est abattu sur les stabulations du Cotentin, en particulier la région de la Haye du Puits. Sous l'accumulation de près d'un mètre de neige par endroit, les toits se sont effondrés. Mercredi, Préfet, président du conseil général, responsables professionnels agricoles, élus locaux ont effectué une triste tournée.

Stabulations effondrées, tracteurs bloqués, vaches écrasées sous les décombres sans compter la détresse des producteurs, rien décidément n’aura été épargné au monde agricole lors de la tempête de neige.Il faut d’ailleurs remonter à une autre tempête, celle de 1999 pour se souvenir d’un tel désastre dans les campagnes. Les toitures n’ont pas résisté aux 70 voire 80 centimètres de neige accumulés. « On comptait parfois 100 tonnes sur les charpentes qui n’ont évidemment pas résisté » expliquent les professionnels. Déjà, les producteurs touchés relèvent la tête et pensent à reconstruire le plus vite possible avec évidemment une procédure simplifiée. Parfois, les bêtes ont pu être hébergées chez des voisins ; ailleurs, on a utilisé un bâtiment désaffecté. Mais l’agriculture n’a pas été la seule touchée. A La Haye du Puits, le garage Citroën s’est complètement effondré ; idem pour un transporteur ; quant à l’imprimerie CPC, elle a fait appel à des échafaudages de fortune pour consolider son toit.. D'autres problèmes vont aussi surgir pour l'ensemble des producteurs de la Manche, celui d'une collecte de lait chaotique avec à la clé des problèmes de qualité. Certains producteurs ont du eux-même apporté leur lait aux citernes stationnées sur les places de village ou encore récupéré des tanks pour stocker lorsqu'il le pouvait...

D'emblée, Jean-François Le Grand, en concertation avec Pascal Férey (FDSEA) a décidé que les agriculteurs mis à contribution pour dégager les routes communales notamment seraient "défrayés" pour leurs efforts. Par ailleurs, une logistique faisant appel à ce même monde agricole devrait être mise en place rapidement, dans l'hypothèse d'un nouvel épisode neigeux. Du côté des légumiers, on panse aussi ses plaies (tunnels effondrés). Même si, suite au froid, les cours sont à la hausse, on craint déjà des pertes dues au pourrissement des poireaux et choux.

 

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