Aller au contenu principal

Crise du veau de boucherie
Une centaine de producteurs devant la Préfecture

Les 2/3 des producteurs de veaux du département ont manifesté leur colère, lundi soir, face à la baisse des cours et à l'impossibilité de remplir leur atelier. Ils demandent une aide rapide de l'Etat

Face au représentant du Préfet, la FDSEA et les JA demandent des aides rapides et concrètes.
Face au représentant du Préfet, la FDSEA et les JA demandent des aides rapides et concrètes.
© E.C.
“Aujourd'hui, les éleveurs indépendants, les groupements de producteurs et les entreprises d'intégration perdent entre 80 et 200 euros par veau sorti . Par ailleurs, Le gouvernement se moque des éleveurs en accordant une enveloppe de 8 000 € pour le département dans le cadre du fonds d’allègement des charges, soit moins de 60 € par éleveur.” lâche Fabrice Heudier, responsable de la FNB. Il est 21 h 30, lundi soir, la salle Viti (Maison de l’Agriculture) est bondée. Une centaine de producteurs intégrés ou indépendants, soit les 2/3 de ceux recensés dans le département, est présente. Un rapide tour de table permet de comprendre que le veau, ce n’est la panacée, certains ont des ateliers remplis mais ils ont bien souvent sauté une bande, d’autres ne tournent qu’à 50 ou 70% de leur capacité. Principales raisons de cette crise : une forte baisse de la consommation (-6%) et un prix de l'aliment à la hausse. On peut aussi rajouter une forte concurrence des ateliers néerlandais qui n’ont pas les mêmes systèmes de production. Redynamiser la filière A l'appel de la FDSEA et des JA, les producteurs se sont dirigés ensuite vers la Préfecture ont donc demandé au représentant du préfet, Raymond Yeddoux, directeur de cabinet, de faire remonter leurs doléances vers les sphères parisiennes. “Pour permettre à la filière de redynamiser sa productivité, et autoriser les éleveurs qui feraient le choix d'abandonner définitivement la production de veau, un nouveau dispositif devra être mis en place. Une indemnisation des vides sanitaires permettant de couvrir les frais fixes d'élevage devrait être octroyée à hauteur de 2 euros par place/semaine à partir de la cinquième semaine de vide”. Les syndicalistes agricoles demandent aussi pour les éleveurs victimes d'une cessation partielle ou totale d'activité, intervenue avant le 30 juin 2007 et une aide forfaitaire à la place de 120 euros. E.charon
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

Votre présence est un de leurs atouts !
CLIQUEZ ICI POUR PARTICIPER
700 porcs ont été retrouvés morts à Saint-Aubin-de-Terregatte.
À Saint-Aubin-de-Terregatte, 700 porcs morts : Inaporc réagit
La DDPP (direction départementale de la protection des populations) de la Manche a fait la découverte de 700 cadavres de porcs…
Le château de Médavy, dans l'Orne, est une demeure classée du XVIIIe siècle.
Le château de Médavy ravagé par un incendie
Dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 septembre 2025, un incendie s'est déclaré au château classé de Médavy dans l'Orne, en…
Laurence Lubrun et Eloïse Besniard ont présenté Mentor'elles, un mentorat destiné aux jeunes agricultrices qui souhaitent s'installer en exploitation.
Agricultrices, c'est  Natur'elles ! 
Mardi 30 septembre 2025, le lycée agricole de Sées a accueilli les Natur'elles, lors du forum Champs d'innovation at school.
La saison de la chasse a débuté dimanche.
Dans l'Orne, la saison de la chasse s'ouvre à un nouveau dispositif 
La saison de la chasse a officiellement débuté dimanche 28 septembre 2025, dans le département de l'Orne. Le président de la…
Nathalie Hédou entourée de Nicolas Dupey et Nicolas Cauchard.
17e marché du goût à la Ferme des miroirs
Si la marque Manche terroirs existe depuis 27 ans, le marché du goût est arrivé dix ans plus tard. La 17e édition est programmée…
Publicité