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FCO : Sérotypes 1 et 8
Vaccination obligatoire dès le 15 décembre

A la mi-décembre, la lutte contre la fièvre catarrhale ovine prend un nouveau virage. La vaccination contre les sérotypes 1 et 8 devient obligatoire. La campagne de vaccination sera effectuée par les vétérinaires.

Luc Durel, directeur technique du GDS, “pas de problème pour les doses contre le sérotype 8, par contre nous devons encore attendre pour le “1”.
Luc Durel, directeur technique du GDS, “pas de problème pour les doses contre le sérotype 8, par contre nous devons encore attendre pour le “1”.
© E.C.
Petit rappel, la fièvre catarrhale ovine (FCO) , également appelée maladie de la langue bleue, est une maladie virale, transmise par des insectes vecteurs du type Culicoides (moucherons). 24 sérotypes viraux différents sont répertoriés dans le monde. Cette maladie n’affecte pas l’homme. Jusqu’en 1998, la FCO était considérée comme une maladie exotique avec une répartition tropicale. Elle a alors fait son apparition au Sud de l'Europe (Grèce, Italie, Espagne, Corse) où plusieurs sérotypes ont été identifiés (1, 2, 4, 9 et 16). Un nouveau sérotype, le séroype 8, est apparu en 2006 dans le Nord de l'Europe (Allemagne, Belgique, Pays-Bas et France continentale) et s’est en 2007 largement répandu sur le territoire communautaire. Deux sérotypes concernés Après l’avalanche de cas répertoriés dans l’Est de la France, notamment chez les allaitants, l’Ouest se préparait, en 2008, à une catastrophe sanitaire qui n’est jamais venue. Si plusieurs cas ont bien été identifiés en Basse-Normandie, on note aujourd’hui une baisse de ceux-ci; sans doute due aux mesures de désinsectisation et bien sûr à la vaccination volontaire contre le type 8 mais la vigilance reste de mise. Au 15 décembre, la vaccination contre la FCO devient obligatoire. Explications de Luc Durel, directeur technique du GDS, interface entre la DSV et les praticiens. “les injections concerneront deux sérotypes : Les 1 et 8. Les deux vaccinations devraient être menées en même temps chez l’éleveur par le vétérinaire sanitaire, autrement dit celui attaché à l’exploitation”. Concrètement, le praticien prendra contact avec l’éleveur, il commandera aussi les doses à la DSV. “La vaccination devra être terminée au 30 avril 2009 pour les toutes les espèces sensibles en l’occurrence les bovins, caprins ovins et autres ruminants”. Problème, si les doses contre le sérotype 8 sont disponibles sans aucun problème, c’est une autre paire de manches pour le “1”. “Selon les informations disponibles actuellement, le vaccin contre le 1 devrait commencer à être disponible en décembre. Vers la mi-février, nous devrions atteindre 25% de doses disponibles pour arriver à 95% fin mars”. La grosse difficulté va donc être la gestion sur le terrain de cette campagne de vaccination. Pour des raisons, bien compréhensibles, de contention il semble difficile de demander au vétérinaire de venir deux fois. Dernier point, le coût, les vaccins seront financés à hauteur de 50% par l’État (35 centimes d’euro restant à la charge de l’éleveur), ainsi que l’intervention du véto.
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