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Fièvre Catarrhale Ovine
Vacciner pour ne pas pénaliser le revenu

Les vaccinations ont débuté. Elles s’effectuent en deux fois chez les éleveurs. Témoignage des associés du gaec Mazier (Manc

Florence Mazier, “vacciner était une priorité pour le gaec. Nous ne pouvons nous permettre des baisses de lactation ou des avortements”.
Florence Mazier, “vacciner était une priorité pour le gaec. Nous ne pouvons nous permettre des baisses de lactation ou des avortements”.
© ec
Avec seulement 35% des vaccins arrivés dans le département comptant le plus de bovins en France, les éleveurs manchois commencent à s’inquiéter pour leur cheptel. Reste que cette vaccination est basée sur le volontariat. Témoignage des associés du gaec Mazier, au Dézert, petite commune non loin de Saint-Lô. Plus d’un mois d’attente Dans ce gaec, on commence à respirer. La semaine dernière, le vétérinaire a effectué la première série d’injections. “Entre la demande faite au praticien et la vaccination, on a attendu près d’un mois et demi” souligne Florence Mazier. Cette semaine, le “véto” revient pour la dernière séance, autrement dit le rappel permettant une immunisation contre la FCO “sérotype 8”. Pas de doute, chez les Mazier, on a joué rapidement la carte de la sécurité. “Logique, nous n’avons qu’un seul atelier, autrement dit le lait; nous ne pouvons pas nous permettre une baisse de lactation ou des avortements dus à cette maladie sous peine de pénaliser notre revenu”. Le cheptel est donc voie d’immunisation, ce qui n’empêche pas de le surveiller de près. “Depuis un an, nous avons pris nos précautions en désinsectisant les animaux tous les mois”. Cette fameuse désinsectisation, prônée par les spécialistes, a tout de même un coût, “de 3 à 400 euros par mois, plus le temps passé, autrement dit une journée pour plus d’une centaine d’animaux âgés de plus de 12 mois”. Pas assez de vaccins ? Monsieur Mazier père, lui, fait un comparatif avec la fièvre aphteuse. “A l’époque, nous avons vacciné et nous avons bien fait, aujourd’hui, nous recommençons avec la FCO”. Problème, y aura t-il assez de vaccins pour traiter tous les bovins de plus de 12 mois ? La question peut se poser car des éleveurs n’ont pas encore renvoyer le coupon de commande reçu du GDS et destiné au vétérinaire traitant. “En ce qui nous concerne, notre “véto” a bloqué 215 doses puisque la vaccination se fait en deux fois, et encore nous avons laissé les génisses 12/24 mois non inséminées en attente tout en continuant à les désinsectiser”. Aujourd’hui, au gaec Mazier, on attend la facture. “Si nous allons toucher une subvention, celle-ci en couvre que le prix du vaccin hors TVA et sans l’intervention du vétérinaire”.
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