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Offri de meilleurs services aux éleveurs
Vers un seul Contrôle Laitier Normand ?

Face aux exigences de la Loi d'Orientation Agricole, les CL vont être mis en concurrence sur le contrôle de performances. Jouer l’union semble indispensable.

Thierry Hulmer, “redéfinir les attentes des éleveurs pour nous réorganiser”.
Thierry Hulmer, “redéfinir les attentes des éleveurs pour nous réorganiser”.
© E.C.
Président du Contrôle Laitier de la Manche depuis juin dernier, Thierry Hulmer (Hauteville la Guichard), défend la nouvelle carte de services, logiquement, opérationnelle en 2007. Explications. L’activité du CL 50 ? “Nous enregistrons une baisse de 80 à 100 exploitations en moins, depuis deux à trois ans, alors que 400 structures disparaissent chaque année, en raison de départs à la retraite. Donc, nous gagnons en taux de pénétration surtout avec le service “expert lait”, le plus complet. Les producteurs ont besoin de plus en plus de conseils techniques. Sur 5200 exploitations laitières, nous avons 2850 adhérents (230 000 litres en moyenne). Quelles stratégies envisagez-vous pour les années à venir ? “Nous sommes tributaires des réformes, notamment de la nouvelle loi d’orientation sur l’élevage. Côté chiffres, nos estimations font apparaître 3500 producteurs (360 000 litres de moyenne) en 2012; le CL 50, lui, devrait avoir 2400 adhérents. Enfin, en 2018, la Manche n’aura plus que 2000 exploitations “lait” et nous espérons avoir 1700 adhérents. Pour mieux définir nos objectifs à court et moyen terme, nous organisons cet hiver des réunions avec l’ensemble de nos délégués pour les “auditer” sur le contrôle de performances et l’aspect conseil. Bref, nous voulons savoir ce que désire réellement nos adhérents en terme de de service, du nombre de passages, d’analyses ou de documents”. Donc pour 2007, du changement et des alliances régionales ? “Suite à ces réunions d’hiver, nous mettrons en place une nouvelle carte de service qui colle aux attentes du terrain. Un impératif puisque dans le cadre de la LOA, nous allons être mis en concurrence sur le contrôle de performances dès 2008. Quant aux alliances régionales, elles sont incontournables. Nous voulons, avec les autres Contrôles Laitiers de Normandie, harmoniser notre offre, tout en gardant des antennes départementales. A terme, on peut imaginer un seul Contrôle Laitier pour l’ensemble de la Normandie tout en gardant des spécifités départementales”. Côté technique, le CL 50 a rencontré des problèmes en juin dernier sur la transmission de données au niveau national ? Tout est résolu ? “Avec la BDNI, tout est résolu. Actuellement, nous avons un autre souci informatique, le logiciel “SIEL” des agents du CL 50. Il permet de travailler en interconnexion directe avec l’Arsoé. A la fin de l’hiver, “SIEL” sera bien en place et permettra aux éleveurs de bénéficier d’un retour plus rapide de leurs informations d’élevage. Au niveau régional, nous réaffirmons l’intérêt d’une base de données optimum... tout en mutualisant les coûts entre les régions et les apporteurs de données. Une inquiétude, la nouvelle base nationale de données le SPIE (système interprofessionnel d’information en élevage). Qui la financera, qui la gérera et pour en faire quoi ? Pour l’instant, elle apparaît simplement comme un doublon de la BDNI”.
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