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Aurélie Cauchard sélectionnée au Meilleur pâtissier

Agricultrice à Savigny (centre Manche), Aurélie Cauchard est montée à Paris pour tenter une nouvelle aventure. Elle sera dès ce jeudi 7 octobre 2021 sur les petits écrans dans l’émission Le meilleur pâtissier diffusée sur M6. Au printemps dernier, elle a quitté ses Normandes pour les plateaux et surtout les gâteaux. Rencontre avec une jeune femme pleine d’énergie.

Aurélie Cauchard au Meilleur pâtissier
Dès ce jeudi 7 octobre, Aurélie Cauchard sera sur le petit écran pour participer à l’émission Le meilleur pâtissier avec Cyril Lignac, Mercotte, Marie Portolano et 19 autres candidats.
© DR

Elle avait gardé le secret pendant quelques semaines. Et depuis le 14 septembre, la nouvelle a été diffusée. Aurélie Cauchard fait partie des 20 candidats sélectionnés pour la 10e saison de l’émission Le meilleur pâtissier diffusée sur M6 dès ce 7 octobre 2021. « J’ai dû laisser mes vaches à la maison, mais elles étaient entre de bonnes mains », sourit la jeune femme, aux multiples talents. En effet, elle est installée sur l’exploitation avec son mari Rodolphe, avec un cheptel de 80 vaches Normandes sur 90 ha.

1 500 personnes accueillies

Curieuse et aventureuse, Aurélie Cauchard n’aime pas rester à rien faire. En plus de l’exploitation, elle accueille chaque année autour de 1 500 personnes sur l’exploitation, dans ses gîtes 3 épis de 10 et 4 personnes ou ses deux cabanes dans les arbres. Une manière de développer l’activité touristique. D’ailleurs, elle est présidente de la commission « agritourisme » au sein de la FDSEA de la Manche. Il y a trois ans, elle a pris son envol sur les planches pour parler  d’agriculture au théâtre au sein de la troupe Les agricomédiens. Et dernièrement, elle a tourné des saynètes pour le compte de la Chambre d’agriculture afin de parler du bien-être animal, toujours pour la cause du monde agricole et du métier d’agriculteur.

15 000 candidats

C’est donc ses copains de scène qui lui ont suggéré de s’inscrire puisqu’elle a partagé avec eux à de multiples reprises des bonnes tables. « Je me suis inscrite pour leur prouver que je ne pouvais pas être prise », explique-t-elle. Et à sa grande surprise, mais pas celle de son entourage, elle a franchi les étapes, celle de sa présentation et des photos de ses gâteaux, et les suivantes, jusqu’à être retenue parmi 15 000 candidats. « Ce sont des pâtissiers amateurs qui mettent du cœur à l’ouvrage pour franchir des sélections drastiques », reconnaît Cyril Lignac, juré de l’émission aux côtés de Mercotte et de Marie Portolana, présentatrice de l’émission.

 

Que du bonheur

A chaque étape, Aurélie Cauchard avoue avoir pris du plaisir. « J’étais tellement sûre de ne pas être prise que chaque étape n’était que du bonheur », confie-t-elle. Mais la production a voulu rassurer les 20 finalistes. « Si tu es là, c’est pour tes gâteaux », a-t-elle souligné. Pour Aurélie, « les 20 candidats avaient tous le niveau pour aller sous la tente », assure-t-elle. Effectivement, monter à Paris est en quelque sorte la première étape d’une belle expérience. Sur les 20 candidats, six seront éliminés dès le 7 octobre. Les 14 autres poursuivront l’aventure sous la tente.

Quitter ses vaches

Avec son tempérament jovial, dynamique, elle espère faire honneur au monde agricole, aux femmes agricultrices, au terroir, à la Manche, à la Normandie. « C’est important de montrer qu’on s’ouvre sur l’extérieur », explique cette maman de deux garçons, qui est allée jouer la pièce de théâtre au Palais des glaces en février 2020 à Paris. Cette ouverture d’esprit, elle l’a déjà prouvé. C’est une nouvelle aventure qui l’a conduite tout de même à quitter ses vaches. « Le tournage a eu lieu au printemps. Il a fallu garder le secret, mais cela s’est bien passé. Et au niveau de la ferme, Rodolphe était épaulé de l’apprenti. Même si je n’ai rien calculé, le tournage a eu lieu à la bonne période parce que les vêlages ont lieu plutôt l’été chez nous. Et là, je n’aurais pas pu m’absenter », souligne-t-elle, tout en sachant qu’elle était encouragée par sa famille. « On ne vit cela qu’une fois dans sa vie », lui avait concédé son mari.

Une ambassadrice du monde agricole

Sur place, elle a été une ambassadrice du monde agricole. Elle aime communiquer, elle aime expliquer. « Je parlais beaucoup de mes vaches, de mon métier, de ma passion aux candidats qui ont des profils tous différents », sourit-elle. Et avec Mercotte, elles ont parlé de Normandes ou de bons produits. D’ailleurs, son dessert signature reste le Saint-Honoré « parce qu’il y a beaucoup de crème. Rien de plus normal pour une productrice de lait », note Aurélie qui revient avec une petite frustration, celle ne de pas pouvoir goûter les gâteaux des autres en raison de la Covid. Pourtant, cela faisait envie.

De l’écran aux planches

Depuis le printemps, Aurélie Cauchard n’a pas chômé. Elle a repris le rythme rapidement à la ferme. « Je me suis remise au boulot », indique l’agricultrice. Et là, la diffusion de l’émission lui promet d’être à nouveau dans la lumière. « Nous avons la nostalgie de se revoir entre pâtissiers parce qu’il y a eu une belle camaraderie. Il n’y a pas d’esprit de compétition », explique-t-elle. Alors, jeudi 7 octobre dès 21 h, « je serai devant ma télé », avant de repartir dès le 1er novembre sur les planches, sans oublier ses vaches et son chien.

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