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Sanitaire
Des blaireaux et un sanglier positifs à la tuberculose bovine dans l'Orne

Alors que la campagne de prophylaxie va redémarrer dans l’Orne, la Direction départementale de l'emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP) confirme, vendredi 22 septembre 2023, la positivité à la tuberculose bovine d’animaux de la faune sauvage. Elle insiste sur l’importance des mesures de biosécurité pour lutter contre la maladie.

Depuis 2020, onze blaireaux ont été retrouvés positifs à la tuberculose bovine, grâce à des recherches systématiques dans la zone dite faune sauvage infectée.
© DR

« C’est important de rappeler qu’au démarrage, les bovins ont contaminé la faune sauvage. La pression de la maladie est devenue importante et est arrivée dans la faune sauvage. Qui peut recontaminer les bovins », cadre Karine Proux, vendredi 22 septembre 2023, alors encore directrice départementale adjointe de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (lundi 25 septembre, elle prenait ses nouvelles fonctions dans la Sarthe). Elle confirme les chiffres : « un blaireau positif à la tuberculose bovine en 2020, un en 2021, six en 2022 et trois en 2023. Nous procédons à des recherches systématiques des blaireaux dans la zone infectée faune sauvage », soit dans un rayon de deux kilomètres autour du Mesnil-Hubert-sur-Orne. « Dix-huit nouveaux piégeurs ont été formés. » Pendant la campagne 2022-2023, un sanglier a aussi été retrouvé positif à la maladie. « Normalement, nous donnons des buvards aux chasseurs. Mais depuis un an, nous faisons des prélèvements sur la trachée, les poumons et le cœur. »

 
 
 

La biosécurité, moyen de lutte efficace contre la tuberculose bovine

Pour se prémunir des contaminations, Karine Proux rappelle les règles de biosécurité pour limiter « les contacts entre les bovins et la faune sauvage en évitant les points d’eau partagés, comme l’abreuvement dans les rivières, en protégeant les silos par des fils électriques, en plaçant les auges dans les pâtures à 70 cm du sol. Il existe des financements via les aides aux investissements de moins de 10 000 € subventionnés par le Conseil départemental à hauteur de 40 % ».

Au printemps, les préfectures du Calvados et de l’Orne ont signé une feuille de route bidépartementale pour lutter contre la maladie.

 

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