Manifestation agricole
[EN IMAGES] Ils disent (encore et toujours) non au Mercosur à Caen !
Vendredi 14 novembre 2025, devant la préfecture du Calvados à Caen, des exploitants venus de toute l'ex Basse-Normandie ont manifesté contre les accords du Mercosur. Les représentants syndicaux ont ensuite été reçus par le préfet du Calvados, Stéphane Bredin.
Vendredi 14 novembre 2025, devant la préfecture du Calvados à Caen, des exploitants venus de toute l'ex Basse-Normandie ont manifesté contre les accords du Mercosur. Les représentants syndicaux ont ensuite été reçus par le préfet du Calvados, Stéphane Bredin.
Les FDSEA et les Jeunes agriculteurs bas-normands se sont réunis vendredi 14 novembre 2025 devant la Préfecture du Calvados pour signifier leur mécontentement concernant l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur - aussi appelé Marché commun du Sud.
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Bien que la participation ait été jugée « décevante » par certains aux vues des enjeux que représentent le Mercosur, ils ont malgré tout occupé la place durant toute l'heure du déjeuner, avant que les responsables syndicaux ne soient reçus pour un entretien avec le préfet en début d'après-midi, « pour lui faire remonter nos prérogatives et inquiétudes, évoquer d'autres sujets comme la taxe carbone ou encore la PAC », évoquent-ils.
« On ne peut pas se contenter du p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non, même si nous sommes de bons Normands », remarque Anne-Marie Denis, présidente de la FRSEA de Normandie.
« Carrément inadmissible »
« Sur le dossier Mercosur, on ne compte plus les allers-retours au niveau de notre politique française. [...] Il faut qu'il y ait un réel travail de fait sur la réciprocité, avec des produits équivalents, déplore Anne-Marie Denis, présidente de la FRSEA de Normandie.
Je ne comprends pas que dans ces pays du Mercosur, l'on puisse utiliser des antibiotiques qui servent à booster à l'engraissement, qu'il n'y ait pas de règle de bien-être animal, ni dans les exploitations, ni dans les abattoirs, et que ces dits produits arrivent sur le même niveau d'étals que les productions françaises. C'est carrément inadmissible ! »
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