Aller au contenu principal

Les producteurs en assemblée générale le 31 mai 2024
La Coopérative Isigny Sainte-Mère tire son épingle du jeu

Avec une collecte de 291 millions de litres de lait, équivalente à 2022, un chiffre d'affaires de 641 millions d'euros (+ 5,57 %), la Coopérative Isigny Sainte-Mère "tire son épingle du jeu", affirme Gérald Andriot, nouveau directeur général, permettant d'atteindre un prix du lait à 432,37 €/1 000 l payé aux 381 producteurs.

"La collecte a été en légère hausse et ce malgré les aléas météorologiques impactant la production laitière", affirme dès le départ, Arnaud Fossey, président de la Coopérative Isigny Sainte-Mère en assemblée générale, le 31 mai 2024. Et cette collecte de lait atteint les 291 millions de litres de lait, "un niveau équivalent à 2022", explique le nouveau directeur général, Gérald Andriot. 

La moyenne annuelle de production par ferme s'élève à près de 700 000 l de lait soit une hausse de 6,40 %. En moyenne, le prix du lait a connu une évolution de 20 €/ 1 000 l par rapport à 2022, portant le prix de base à 432,37 €/1 000 l. Avec les taux et les compléments de prix, le chiffre final se monte à 532,92 €.

"Nous avons passé des hausses significatives", assure Gérald Andriot. Et par rapport à la grande et moyenne surface qui demandait une baisse des prix, "nous avons tenu bon et nous avons bien fait. Sinon cela aurait été au détriment de notre rentabilité", complète le directeur général.

Lire aussi : La coopérative Isigny Sainte-Mère cherche à s'améliorer toujours plus

Les formules chinoises réagréées

L'année 2023 aura été marquée par l'arrêt de l'U3 en raison des malfaçons, rencontrées lors de la conception du bâtiment, conduisant à "des travaux de confort sur l'ensemble de la structure", se désole Gérald Andriot. Il y voit une petite lumière au bout du tunnel. "Le conditionnement sera remis en service à l'automne de cette année et la partie fabrication est déjà opérationnelle. Nous avons fabriqué une première formule infantile conforme", précise-t-il. 

Désormais, les batailles d'experts se poursuivent. "Mais à ce jour rien n'est reproché à la coopérative", martèle-t-il. Aujourd'hui, les poudres infantiles représentent près de 50 % de la production globale de la coopérative. C'est dire si cette unité a tout son sens sur le site d'Isigny-sur-Mer. 

"Nos formules ont été réagréées pour le marché chinois. C'est une super nouvelle", se félicite le directeur général, mais il ne cache pas la nécessité d'aller chercher de nouveaux marchés pour faire face à une forte baisse de la natalité en Chine.

Lire aussi : La dernière assemblée générale souriante du directeur Daniel Delahaye

Un modèle et des pratiques à valoriser

Parmi les programmes d'investissements, la coopérative compte sur le démarrage des travaux de l'atelier culinaire sur le site d'Isigny-sur-Mer. Quant à Chef-du-Pont, le projet " One million" arrive à son terme. Les nouvelles caves d'affinage se remplissent progressivement.

"Cet agrandissement permettra dans les mois à venir d'augmenter nos capacités de stockage, de rallonger la durée de ressuyage de nos mimolettes et de bénéficier d'un nouvel outil de conditionnement pour développer l'activité", se réjouit Gérald Andriot. 

Alors, la coopérative va continuer de valoriser "un modèle et des pratiques pour bénéficier toujours d'une belle notoriété et d'une image qualitative", reconnaît Arnaud Fossey qui se dit prêt à affronter les défis qui seront à relever dans les mois et l'année à venir.

Lire aussi : Site Chef-du-Pont : 23 millions d’euros pour s’agrandir

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité