Sanitaire
La FCO-3 a été confirmée sur les 13 cas identifiés dans la Manche, 26 nouvelles suspicions
Au 21 juillet 2025, ce sont 13 cas de FCO-3 qui ont été confirmés dans la Manche en production ovine comme bovine. Et 26 nouvelles suspicions remontées. Quels sont les conseils ? La DDPP et le GDS de la Manche s'expriment.
Au 21 juillet 2025, ce sont 13 cas de FCO-3 qui ont été confirmés dans la Manche en production ovine comme bovine. Et 26 nouvelles suspicions remontées. Quels sont les conseils ? La DDPP et le GDS de la Manche s'expriment.


Le 21 juillet, les services de la DDPP (direction départementale de la protection des populations) ont confirmé les 13 cas de FCO-3 dans la Manche : trois dans des élevages ovins et huit dans des élevages bovins. Ils précisent également que " de nombreuses suspicions nous sont remontées depuis une dizaine de jours. Des résultats sont en attente pour 26 élevages suite à des suspicions cliniques en élevage. Et ce dans tout le département de la Manche, du nord au sud et non pas spécifiquement aux zones de marais ", indique les services de l'Etat.
Les conseils restent la vaccination. " En cas de présence de symptômes évocateurs (fièvre, troubles respiratoires, salivations, œdème de la face, cyanose de la langue...), les éleveurs doivent faire appel à leur vétérinaire sanitaire qui pourra venir pour réaliser l'examen clinique et les prélèvements nécessaires pour infirmer ou confirmer la suspicion", soulignent-ils.
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Pour les concours, "les animaux ne doivent pas présenter de symptôme évocateur de MHE et de FCO. les animaux doivent avoir été désinsectisés avant leur départ pour le concours par un traitement insecticides listé sur le site de GDS France", concluent-ils.
« Malgré les efforts des éleveurs, le département de la Manche n'est plus considéré comme indemne. Jusqu'à maintenant, nous avons été protégés parce que la Manche est une presqu’île », débute Hervé Marie, président du GDS de la Manche. La saison vectorielle pour les insectes piqueurs a débuté. Les cas devraient se multiplier quelles que soient les zones du département.
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La vaccination reste le remède le plus efficace. « Les vétérinaires doivent suivre un protocole de commandes mais oui, il y a des vaccins », assure Hervé Marie. « il n'est jamais trop tard pour vacciner. C'est le seul moyen de protéger son cheptel, d'assurer la rentabilité économique de nos exploitations et de toutes les entités autour de nous comme les entreprises laitières », insiste-t-il.
Si la désinsectisation protège pendant une dizaine de jours, elle n’est pas durable dans le temps. Elle peut permettre de patienter jusqu'à la vaccination. « Mais multiplier la désinsectisation serait une erreur et une hérésie environnementale. Seul le vaccin présente une efficacité réelle », assure le président du GDS, qui reconnait qu’aujourd’hui, « la couverture vaccinale n'est pas effective. Trop peu d'éleveurs ont vacciné. »