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Filière avicole
La volaille, une évidence pour Gaëtan Leligois

Une porte ouverte s'est tenue jeudi 5 juin, à Amayé-sur-Seulles, chez Gaëtan Leligois, éleveur avicole. Objectif de la journée, nourrir les projets avicoles de chacun en découvrant une conduite d'élevage innovante.

Âgé de 35 ans, Gaëtan Leligois est installé en tant qu'exploitant avicole depuis cinq ans à Amayé-sur-Seulles. Ancien inséminateur et salarié agricole, il a également acquis une expérience significative à l'international, en travaillant plusieurs mois en Australie. Jeudi 5 juin, l'éleveur est revenu sur son parcours et ses différents projets en cours, auprès de quelque 200 personnes, lors d'une porte ouverte organisée par la Chambre d'agriculture.

Son atelier avicole

En 2020, Gaëtan démarre son activité avicole avec la construction d'un bâtiment de 1 300 m² (90 m de long par 15 m de large), pouvant accueillir 30 000 poulets de chair ou 9 000 dindes par lot. Il réalise 7 à 8 lots/an, principalement en poulet de chair. Il travaille avec l'organisation de production Huttepain Aliments pour la commercialisation des volailles abattues par Volena. L'éleveur a choisi une méthode innovante de démarrage des animaux en pratiquant le NestBorn ou éclosion des poussins dans le bâtiment, permettant un accès direct à l'aliment, l'eau et la lumière, limitant ainsi le stress des animaux. Des capteurs Ovoscan sans fil sont alors posés entre les œufs pour surveiller la température des coquilles, de l'air, ainsi que l'humidité. Les conditions optimales ? 35 % d'humidité, une température ambiante de 33 à 35 °C, et une température des œufs comprise entre 36 et 38 °C. L'éleveur et le couvoir suivent l'éclosion à distance via un système de monitoring.

Lire aussi : La directive IED met à mal la production de dindes et poules pondeuses

Un bâtiment opérationnel

De 2018 à 2020, Gaëtan Leligois a pris un temps de réflexion pour affiner son projet et a entamé les premières démarches administratives. Mars à juin 2020, a marqué le début de la construction du bâtiment d'élevage. Les travaux de terrassement sont initiés et le squelette de la structure est monté. À l'été 2020, les équipements sont installés pour recevoir un premier lot de poussins en octobre. L'investissement dans un tel bâtiment s'élève à 200 000 euros, s'ajoute à cela le coût d'installation. L'éleveur a donc contracté un emprunt de 350 000 euros sur quinze ans afin de concrétiser son projet. Il a bénéficié d'une aide de 40 500 euros de la part d'Huttepain Aliments.

Lire aussi : Quand céréaliculture et aviculture font bon ménage en Normandie

Son projet annexe

Sur son exploitation, Gaëtan met en œuvre une stratégie de diversification. En dehors de son activité avicole, il dispose notamment de 13 ha de prairies, qu'il valorise en complémentarité avec l'exploitation de son père, exploitant 40 ha de cultures et un atelier bovin viande. L'idée étant d'optimiser les apports organiques sur les parcelles pour un meilleur raisonnement agronomique. Lors de la construction du bâtiment avicole, une haie a pu être implantée, permettant une meilleure insertion paysagère du projet. L'exploitation est certifiée HVE (Haute Valeur Environnementale) de niveau 3, niveau le plus élevé de cette certification visant à améliorer ses performances, en diminuant son impact environnemental. Une réflexion est également en cours pour obtenir une labellisation Haies.

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