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10 ans du partenariat Cefiga - FDSEA - Chambres d'agriculture
Le Cefiga vers la facture électronique

Cela fait dix ans que le Cefiga accompagne et conseille les agriculteurs ornais dans leur gestion comptable. Cette année, le maître mot c'est la numérisation. Vers une simplification du processus de traitement des factures, l'association se donne pour mission d'accompagner les exploitations sur ce nouvel outil numérique.

Dès septembre 2026, la facturation électronique deviendra obligatoire pour tous les agriculteurs en France. Le Cefiga, opérant depuis dix ans dans l'Orne, est d'ores et déjà sur le sujet afin d'accompagner au mieux les quelque 300 exploitations adhérentes dans cette transition numérique. L'objectif annoncé est d'alléger les formalités administratives pour les agriculteurs et d'assurer une meilleure transparence concernant le recouvrement de la TVA par l'État. Le Cefiga poursuit donc sa mission de conseil dans la gestion comptable, ainsi que l'administratif dans sa globalité.

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Un nouvel outil

Par un souci d'adaptation aux futures législations, mais aussi de simplification du système de facturation, le Cefiga travaille sur une nouvelle plateforme en ligne nommée "eFacture". Celle-ci permettra aux agriculteurs de centraliser l'envoi et la réception des factures. "Cela représentera une simplification significative pour nos chefs d'entreprise, annonce Antoine Cusson, directeur adjoint du Cefiga. Ils n'auront plus à aller chercher dans les mails, les espaces sécurisés, à regarder ce qui est arrivé par courrier. Tout sera regroupé au sein d'une plateforme, ce qui devrait grandement leur simplifier la vie." La réforme quant à la numérisation des factures sera effective à partir du 1er septembre 2026 pour la réception des documents de facturation, l'émission des bordereaux de paiements par les PME se fera obligatoirement en ligne à partir du 1er septembre 2027. L'outil numérique est actuellement en test au sein du Cefiga par les conseillers, il le sera dans les exploitations à partir du deuxième semestre 2025.

"Inutile d'attendre le lancement officiel en septembre 2026, la digitalisation, c'est maintenant."

Un accompagnement

Le directeur adjoint appuie l'importance du contact humain malgré le virage actuel vers le virtuel, "l'ADN de la maison Cefiga c'est la proximité. Ce n'est pas parce qu'on va passer sur un système digital que l'on va changer nos démarches et notamment notre présence sur les exploitations." Le Cefiga dispose donc d'eFacture comme logiciel, qui, relié aux applications internes de comptabilité, de facturation, permet de faire le lien entre toutes les données. "On veut proposer un écosystème simple et fonctionnel à nos agriculteurs, que ce soit via notre portail web ou sur notre application mobile", explique-t-il. 

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Afin que tout un chacun soit habilité au nouveau fonctionnement dématérialisé, le Cefiga prévoit un programme de formation à l'automne 2025. "Ce sera un moment d'échange, dans un premier temps pour rassurer et aborder cette révolution sereinement. On se concentrera sur la compréhension de la réforme, car pour l'instant, ça reste assez abstrait. On entrera ensuite dans le vif du sujet, avec l'utilisation en pratique de la plateforme", détaille Antoine Cusson. Pas à pas, le numérique permettra une avancée concrète vers la simplification administrative. En quelques clics les factures seront traitées, et l'exploitant gagnera en visibilité sur l'administratif et pourra ainsi apprécier le gain de temps.

Dans quels cas concrets la numérisation entrera-t-elle en jeu ?

- L'exploitant agricole réalisant sa tenue comptable.

- L'agriculteur qui vend ses céréales à sa coopérative.

- L'ETA qui réalise des prestations de service auprès des agriculteurs.

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