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Gemini UP Double box traite arrière
Le robot à double stalle par Boumatic

Lors d'une porte ouverte organisée par la concession Lactatraite le 4 juin, chez Bruno Firmin à Mantilly dans l'Orne, la marque Boumatic, spécialiste de la salle de traite et sur le marché du robot depuis quinze ans, a présenté son modèle double nommé "Gemini UP Double Box". Cette journée a été l'occasion d'exposer les intérêts d'avoir deux vaches sur un robot.

D'abord installé dans la Manche en 1996, Bruno Firmin rejoint en 2009 dans l'Orne, Chantal Leroyer, sa femme. Le 4 juin, à Mantilly, les éleveurs ont reçu près de 350 curieux venus voir leur système de robot double stalle. Le modèle "Gemini UP Double Box" développé par Boumatic permet d'avoir un meilleur rendement pour un investissement inférieur à deux robots simples. L'exploitation comptant 170 Prim'Holsteins, vise un effectif de 200. Un objectif rendu réalisable par l'acquisition de deux robots à double box. "On devrait grandement s'en approcher avec les vêlages à venir", précise Chantal Leroyer. "En plus de conserver une traite arrière, on va pouvoir atteindre les 200 vaches et passer à 2 millions de l/an contre 1,65 million aujourd'hui", constate Bruno Firmin.

Lire aussi : Gemini Up trait pour les Lerouge

D'une pierre deux coups

Ce modèle de robot est à mi-chemin entre un système simple et les rendements de deux machines. Un bras articulé s'occupe de stimuler le pis en amont, d'installer le dispositif pour la traite, puis le retirer. "Certes le robot n'a qu'un bras, mais tout est optimisé. Le travail de stimulation est réalisé par ce même bras pendant un peu plus d'une minute, et ensuite la traite démarre. La machine fait en sorte que les deux vaches soient traites simultanément, explique Philippe Bazin, responsable commercial chez Boumatic. Donc le temps mort entre chaque traite est réduit, il est d'environ 3 % sur 24 heures pour notre système à double box, contre 15 % par jour pour un robot simple." Un "Gemini UP Double box" représente un investissement d'environ 200 000 euros alors que l'achat de deux robots simples correspond à une fourchette allant de 220 000 à 270 000 € selon les options et les marques.

Lire aussi : Au Gaec des Fossés, dans l'Orne, un avenir tout tracé

Un suivi assuré

Les éleveurs bénéficient d'une meilleure visibilité sur la production et la santé des vaches grâce à une interface intégrée à la machine et consultable en ligne sur smartphone, tablette, PC fixe, etc. Le lait de chaque trayon est contrôlé et analysé dans des conduites indépendantes. Cycles de rumination, détection des chaleurs, nombre de passages à la traite par jour, quantité de lait collecté, toutes les données sont scrutées par les colliers connectés et les capteurs du robot, permettant à l'exploitation un suivi rigoureux des statistiques du cheptel.

Lire aussi : Robots et pâturage font bon ménage pour 140 Normandes dans la Manche 

L'assistance de l'IA

Boumatic développe l'intelligence artificielle afin d'optimiser davantage la traite. Celle-ci sera disponible au courant du second semestre 2025 lors d'une mise à jour. Le bras est équipé d'une caméra 3D qui permet d'intégrer cette innovation. "L'IA aide à gagner en précision lors du branchement des trayons, précise Philippe Bazin. Elle mémorise les images des pis. Le robot reconnaît alors chaque animal, à la forme et à la couleur des mamelles et des trayons." Grâce à la technologie d'apprentissage automatique, le branchement gagne en rapidité et en précision, pour une traite plus fiable et efficace.

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