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Cuma Normandie Ouest
Un salon pour tout savoir sur la désileuse automotrice à Vire

La Fédération des Cuma Normandie Ouest, en lien avec la Cuma des 3 M, organise jeudi 23 novembre 2023 un salon pour découvrir les bénéfices de la désileuse automotrice mutualisée. Il se tiendra au campus agricole Tracy-Vire. 

La Cuma des 3 M possède une désileuse automotrice depuis 2011. Un choix motivé par les six adhérents, pour lequel, ils ne reviendraient pas en arrière. Le groupe a également une ensileuse, deux moissonneuses et trois tracteurs dans son parc.
© FCNO

La Fédération des Cuma Normandie Ouest (FCNO) s’apprête à organiser, jeudi 23 novembre 2023 sur le campus agricole Tracy-Vire, un salon 100 % dédié aux usages de la désileuse automotrice en Cuma. La rencontre a lieu en lien avec la Cuma des 3 M, située au Reculey dans le Calvados. 

Pour l’occasion, trois jours d’essais seront menés en amont du salon chez les adhérents de la Cuma. Les résultats seront présentés le jour J. Par ailleurs, sept constructeurs seront sur place. « Ces rencontres Cuma permettent l’interconnaissance. C’est toujours utile », acquiesce James Louvet, président de la Cuma des 3 M.

Lire aussi : 780 jeunes s’imprègnent de l’esprit « cumiste »

Sauter le pas

« Nous avons pour coutume d’organiser des démonstrations en lien avec les besoins du terrain », confirme James Louvet. De nombreux individuels se posent la question d’investir dans une désileuse automotrice, afin de gagner du temps sur la distribution des fourrages et de l’alimentation des bêtes. « La demande est grandissante, mais encore timide. Il est difficile de créer des Cuma désileuses, car il faut pouvoir s’organiser et être prêt en même temps », admet Florian Frémont, spécialiste en agroéquipement chez Cuma Normandie Ouest. 

Au sein de la Fédération, laquelle compte 490 Cuma adhérentes, seules 39 ont passé le cap, avec un service premium. A travers cette journée, « on veut montrer que la désileuse en Cuma peut convenir à tout type d’exploitation, même les plus grosses », affirme-t-il. 

Lire aussi : Cuma : Et si la mutualisation était un avantage ?

Un gain d’argent et de temps

« A l’époque, nous étions cinq adhérents et nous produisions 1,8 M de litres de lait. D’ici 2026, avec le 6e adhérent, nous allons monter à 4,5 M de litres de lait. […] Nous avons eu raison de nous lancer », conte James Louvet. Deux machines plus tard – la première a été remplacée en 2016 et la seconde en 2021 – il ne reviendrait pas en arrière. 

« Le désilage soulage. Je ne suis pas encore levé, que les vaches sont déjà nourries », témoigne-t-il. Matin et soir, le gain de temps peut monter jusqu’à 2 à 3 heures selon l’exploitation. 

La désileuse automotrice permet de charger fourrages et aliments pour distribution au troupeau. Il faut compter environ 210 000 € pour ce genre de modèle. © LM

« Vous payez un service, entre 15 et 20 €/1000 l. En individuel, on peut penser que le coût de la machine est vite amorti, mais on a tendance à oublier les frais financiers, le GNR, l’assurance et la main d’œuvre. A coût équivalent, le travail est fait par un salarié de la Cuma », démontre James Louvet. 

Lire aussi : Fédération des Cuma Normandie Ouest : opération séduction pour rajeunir le réseau

Toute une organisation

La désileuse automotrice de la Cuma des 3 M tourne 313 j/an, à raison de 150 % le vendredi et le samedi. « Cela nécessite une bonne organisation, de la transmission et beaucoup de professionnalisme pour ne pas gâcher d’ensilage et pour une bonne optimisation de la machine », consent James Louvet. 

L’accumulation de retard chez les uns et les autres entraîne un bouleversement de toute la tournée. « Il faut avoir la même vision entre adhérents et accepter de déléguer. […] Le coût de revient augmente, si les kilomètres de la tournée sont en hausse », avertit James Louvet. « Il faudrait en moyenne 220 000 litres de lait de plus collectés dans la Cuma pour ajouter un kilomètre à une tournée kilomètre de plus », confirme Florian Frémont.

Pratique

Salon désileuse, jeudi 23 novembre 2023. A partir de 11 h pour les adhérents Cuma, 14 h pour les autres visiteurs. Ouvert à tous. En raison du plan Vigipirate renforcé, l’inscription est obligatoire par mail : denis.ripoche@cuma.fr ou par téléphone : 06 16 45 48 74. 

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