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Portes ouvertes
Chez les Mauger, robot et pâturage font bon ménage

Jeudi 4 septembre, l'antenne de la Chambre d'agriculture de Bayeux, en partenariat avec Lely et la Coopérative Isigny Sainte-Mère, a réuni pas moins de 150 éleveurs et futurs éleveurs sur l'exploitation du Gaec de la vache à Jules. Une journée technique et humaine, placée sous le signe de l'innovation et du partage d'expérience.

Accueillis chaleureusement par la famille Mauger, exploitants du site, et par Astrid Granger, vice-présidente de à la Chambre d'agriculture du Calvados, les participants se sont retrouvés autour d'un repas offert par Lely, avant de découvrir les nombreux ateliers et partenaires présents : Sanders Nutrition, Littoral Normand, Agro Concept, groupe Pigeon, Eurosom, CPL Bois.

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Une ferme emblématique du Bessin

L'histoire récente du Gaec illustre bien les défis auxquels les éleveurs sont confrontés. Après plusieurs mois de blocages administratifs liés au permis de construire, c'est l'intervention de Jean-Yves Heurtin, président de la Chambre d'agriculture du Calvados, qui, en invitant le sous-préfet sur place a démontré l'inadéquation entre le plan local d'urbanisme et la réalité du terrain. Résultat : un nouveau bâtiment a pu voir le jour en 2024, avec l'accompagnement chambre de David Perdrix. Ce bâtiment est à l'image de la réflexion stratégique des exploitants. Une transmission anticipée par Madame Mauger, avec des objectifs de développement de l'activité, portés avec son fils Zephir.

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L'herbe au centre des débats

Au cœur du propos : l'herbe et le pâturage. Conduite, récolte, choix variétal, orientation vers les prairies...

Les équipes de la Chambre d'agriculture, notamment Adélaïde Lerouge, conseillère élevage de l'antenne de Bayeux ont partagé avec les éleveurs des leviers de performance techniques, économiques, les dernières innovations en termes de machinisme, semences fourragères, gestion de l'alimentation, outils de suivi technique, adaptation aux évolutions de la météo...

Du concret, des expertises complémentaires, des échanges entre éleveurs, cette recette a répondu aux attentes des nombres éleveurs présents.

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Robot de traite et organisation du travail

L'intégration d'un tel équipement ne se résume pas à un investissement matériel, il implique aussi une réorganisation profonde du travail sur l'exploitation. L'atelier animé par Isaure de Thesy, conseillère de la Chambre d'agriculture, a particulièrement retenu l'attention : répartition des tâches, communication entre associés et salariés, optimisation du temps de travail... autant de leviers pour concilier performance et qualité de vie au quotidien.

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Une dynamique qui dépasse les frontières administratives

Venu en voisin, François Rihouet, président de la Chambre d'agriculture de la Manche a salué cette dynamique de territoire. La présence en nombre des éleveurs du bassin laitier répartis entre la Manche et le Calvados est une preuve de l'intérêt des synergies locales permise par la présence des chambres d'agriculture au plus près du terrain, à travers les antennes.

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Et après ?

Face au succès de cette journée, la demande de renouveler ce type de rendez-vous est forte. Les Chambres d'agriculture et leurs partenaires travaillent déjà à décliner d'autres événements techniques autour du robot de traite. Dans un contexte où une part croissante des élevages normands s'équipent, notamment chez les nouveaux installés, l'enjeu est clair : bien investir et bien organiser son travail sont les clés de la performance technique, économique et humaine. Rendez-vous prochainement pour poursuivre ces échanges autour du robot !

La voix des partenaires

Présent également, Denis Thomas, représentant d'Isigny Sainte-Mère, a résumé l'esprit de la journée : "Bel événement, nous avons pu parler technique, performance et outil de production avec nos adhérents dans un contexte économique favorable et une ambiance conviviale. L'ADN de la coopérative, c'est la mise en avant de notre terroir et la force du collectif. Des rencontres multipartenariales sous le signe de la cohésion, cela valide notre stratégie : plus forts ensembles, au service des éleveurs."

De son côté, Régis Ramel, responsable chez LELY, a insisté sur la valeur ajoutée de l'accompagnement : "Notre valeur ajoutée, c'est l'accompagnement à la transformation d'un système avec un robot de traite. En réunissant à un même endroit les expertises techniques lait, conduite des fourrages, organisation du travail, nous avons donné toutes les clés aux éleveurs pour penser l'intégration d'un robot dans leur outil de travail de la meilleure manière. Merci à la Chambre d'agriculture pour cette initiative."

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