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Vente de béliers en enchères
[EN IMAGES] Béliers Roussin de la Hague : la plus forte enchère à 700 €

Tous les ans, à la sortie du centre d'élevage qui a lieu au sein du lycée agricole de Saint-Lô Thère, les béliers sont vendus aux enchères. Neuf d'entre eux ont été vendus, dont la plus forte enchère est montée à 700 €.

â C'est le troisième bélier Roussin de la Hague mis en vente aux enchères le 16 mars dernier au lycée de Saint-Lô Thère qui partira avec la plus forte enchère. Effectivement, Pierre Cottebrune, jeune éleveur de Pierreville, a misé sur ce bélier né au Gaec du Gard de Breuville le 1er mars 2023. Premier en pointage global parmi les 11 béliers du centre d'élevage du lycée, avec une note de 7, il se classe aussi en 2e position en termes de conformation avec une note de 8 et une régularité sur tous les postes (épaule, dos, gigot).

 

"Vous ne vous trompez pas avec ce bélier", confie Florence Cheron, animatrice de l'association Oscar (Organisme de sélection Cotentin, Avranchin, Roussin). " Mes parents et grands-parents sont des sélectionneurs. Je fais comme eux. Je voulais un bélier de cette race pour renouveler le cheptel ", explique Pierre Cottebrune qui a rejoint Oscar en tout début d'année, et par conséquent qui fait confiance à la race.

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Orne, Seine-Maritime, Calvados

Sur les onze béliers, neuf vont changer de propriétaires, avec des ventes entre 380 € et 700 €, et une moyenne dépassant les 500 €. "C'est une bonne vente ", assure le président de la race, Loris Vallée. Et c'est sans compter les ventes qui ont pu se concrétiser pour les deux autres béliers après la vente aux enchères. La race s'exporte au-delà des frontières du berceau. Et pour cause, certains béliers partent dans le Calvados, la Seine-Maritime ou encore l'Orne, à l'image de Mélanie Gouault-May de Perche-en-Nocé. Installée depuis février 2021, elle a débuté avec son compagnon à faire des céréales et à développer un troupeau de Roussins, en démarrant avec un lot de 50 agnelles. Aujourd'hui, elle pilote un troupeau de 125 mères. " C'est une race que j'aime bien par son profil, sa morphologie, un caractère agréable, facile à manipuler ", explique l'éleveuse qui envisage d'ici quelques mois ouvrir une ferme pédagogique. Elle repart avec deux béliers, tout comme Anthony Dumont de Vire. Ce dernier étant un adepte de la race, reconnu en concours. Le prochain centre d'élevage se fera comme d'habitude à Tonneville, chez Étienne Damourette. Les béliers devraient rentrer au cours de la deuxième quinzaine de mai pour une vente à Jobourg, début août.

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Détails des ventes aux enchères 

Bélier né chez Loris Vallée (Brix), vendu à Valentin Becquet, élevage des Sources (Caumont-sur-Aure - Calvados) : 500 €

Bélier né au Gaec Duquesne (Cherbourg-en-Cotentin) vendu à Nelly Faribaud (Négreville) : 540 €

Bélier né au Gaec Duquesne (Cherbourg-en-Cotentin) vendu à Mélanie Gouault-May (Perche-en-Noce – Orne) : 420 €

Bélier né chez Armand Cardet (Portbail-sur-Mer) vendu à Mélanie Gouault-May (Perche-en-Noce – Orne) : 460 €

Bélier de chez Armand Cardet (Portbail-sur-Mer) vendu à Clémence Cardon (Avernes-sous-Exmes – Orne)  : 480 €

Bélier de chez Bernard et Célia Lebunetel du Gaec du Long Aulnay (Sainte-Mère-Eglise) vendu à l’EARL Vivier (Saint-Aubin-Routot - Seine-Maritime) : 560 €

Bélier du Gaec de la Séline (Rauville-la-Bigot) vendu à Anthony Dumont (Vire -Calvados) : 500 €

Bélier du Gaec du Gard (Breuville) vendu à Pierre Cottebrune (Pierreville) 700 €

Bélier né chez Christophe Gibon du Domaine du Beaurepaire (Flammanville) vendu à Anthony Dumont (Vire - Calvados) : 380 €.

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