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Cuma Normandie Ouest
[VIDEO] Désileuses automotrices : « le coût de revient est plus bas en Cuma »

La Fédération des Cuma Normandie Ouest, en partenariat avec la Cuma des 3 M, dans le Calvados, a accueilli cinq constructeurs de désileuses automotrices sur l’exploitation du campus agricole Tracy-Vire, jeudi 23 novembre 2023. Preuve que le sujet intrigue, plus de 130 personnes ont assisté aux démonstrations.

La Fédération des Cuma Normandie Ouest (FCNO) a organisé, jeudi 23 novembre 2023, sur le campus agricole Tracy-Vire, une porte ouverte dédiée aux usages de la désileuse automotrice en Cuma

L’objectif était de mesurer les atouts de ce type de machines et de décortiquer les caractéristiques des marques ayant fait le déplacement à savoir : Faresin, Lucas G, Kuhn, Siloking et Storti. La rencontre a eu lieu en lien avec la Cuma des 3 M, située au Reculey dans le Calvados, qui possède elle-même une désileuse Lucas G.

Lire aussi : Un salon pour tout savoir sur la désileuse automotrice à Vire

Gain de temps

Le gain de temps procuré par la désileuse est d’environ une à deux heures par jour, selon l’exploitation et l’organisation de la tournée – y compris avec des références laitières importantes. Denis Ripoche, animateur machinisme pour la FCNO, est convaincu : « en faisant la tournée, nous nous sommes aperçus que pour l’agriculteur, c’est vraiment formidable. Il n’a besoin de s’occuper de rien, la distribution est faite toute seule. Il peut faire autre chose, traire ou même, à la rigueur, il peut se lever plus tard que le chauffeur de l’automotrice. C’est un confort de travail ! » 

 

Pour bien choisir sa machine, l’expert conseille d’être attentif au comportement routier et à la consommation des moteurs – notamment sur la route. « Aujourd’hui, pratiquement toutes les machines ont un niveau de qualité de mélange très bon. Les différences se font donc essentiellement sur la partie confort, comportement routier et gazole, mais aussi sur la maniabilité avec les rayons de braquage », décrit-il. Avec quinze tonnes de poids à vide, en moyenne, il faut prévoir d’éventuels aménagements de silos.

Lire aussi : 780 jeunes s’imprègnent de l’esprit « cumiste »

Plus économique en Cuma

« Avec la Cuma, le gain économique est majeur. La moyenne de coût de revient d’une désileuse automotrice, en prestation complète – le gazole, la main d’œuvre (organisation sur l’exploitation), le chauffeur, etc. – nous sommes autour de 17 €/1 000 l. En équipement individuel, nous sommes plus près des 32 €/1 000 l jusqu’à 40 €/1 000 l en robotisation (avec mise en place de la cuisine) », affirme Denis Ripoche. 

Un argument de taille pour privilégier l’usage en Cuma plutôt qu’en individuel ? « Le coût de revient est plus bas en Cuma qu’en équipement personnel. Le travail est mutualisé », résume-t-il.

Denis Ripoche, animateur machinisme pour la FCNO, constate de nombreux atouts à l’usage de la désileuse automotrice en Cuma. « Il faut adapter les horaires de distribution, avoir un chauffeur performant et bien préparer ses rations. A partir du moment où l’on a mis tous ces éléments en place ça se passe très très bien ! » © LM

Résultats détaillés à venir

En amont du salon, trois jours d’essais ont été menés chez les adhérents de la Cuma des 3 M. « Nous avons voulu confronter chaque machine sur la tournée complète de la Cuma locale – sur les fermes de cinq des six adhérents, en isolant le travail sur chaque site et route – soit 19,9 km et environ 280 m de dénivelé positif. Il y a de la pente, mais pas partout », résume Florian Frémont, spécialiste en agroéquipement de la FCNO. 

« Les dernières générations de machines », indique Denis Ripoche, ont été passées au crible les jours précédents l’événement : dimensions, poids, moteur, angle de braquage, roues motrices, caractéristiques de la fraise, contre-couteaux, consommation et débit de chantier, résidus, qualité de pesée, etc. 

« On va avoir beaucoup de travail de synthèse. Il va falloir ensiler les données pour ensuite les désiler », a conclu avec humour James Louvet, président de la Cuma des 3 M.

Lire aussi : Cuma : Et si la mutualisation était un avantage ?

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