Normandes de forme (culardes)
Pascal Caron initie une première enchère de culardes
Pascal Caron, éleveur de Prim'Holsteins et de Normandes a soumis l'idée à l'association "Envies", d'organiser une enchère de Normandes culardes sur sa ferme de Villiers-sous-Mortagne, dans le Perche. Mercredi 25 juin c'est chose faite, avec plus de 400 personnes venues assister à l'évènement.
Pascal Caron, éleveur de Prim'Holsteins et de Normandes a soumis l'idée à l'association "Envies", d'organiser une enchère de Normandes culardes sur sa ferme de Villiers-sous-Mortagne, dans le Perche. Mercredi 25 juin c'est chose faite, avec plus de 400 personnes venues assister à l'évènement.






"4 000 à ma gauche, attention elle va vous échapper à 4 000 ! 4 100, 4 200, 4 300 devant moi, 4 400 € à ma gauche, pas de regrets à 4 400 ? 4 400 une fois, deux fois, trois fois, adjugé à 4 400 !", clame Maître Patrice Biget, commissaire-priseur pour la vente des Normandes culardes. C'est ce que l'on pouvait entendre mercredi 25 juin sur l'exploitation d'Aurélie et Pascal Caron à Villiers-sous-Mortagne. Pour cette vente aux enchères inédite dans l'Orne, 400 personnes ont fait le déplacement.
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L'envie de la Normande
"Cela faisait deux ans que j'avais cette idée en tête d'organiser une vente aux enchères de Normandes avec le gène culard, puis j'ai proposé le projet à l'association 'Envies' (Éleveurs Normands Viande En Sélection)", relate l'éleveur Pascal Caron. Il a pu compter sur une équipe soudée et bien organisée qui a su concrétiser son projet, et ce, bien au-delà de ses espérances. "Toutes les personnes impliquées sur l'évènement ont tenu leurs engagements jusqu'au bout, et je ne peux que les remercier car ils ont grandement participé à la réussite de cette journée", se réjouit-il. L'association Envies œuvre depuis 2012 pour faire rayonner la race Normande. Didier Caillouel et Raymond Dupont, membres fondateurs de l'association, l'ont créé afin d'échanger entre éleveurs de Normandes et travailler sur la génétique pour développer le gène culard. "Vous étiez quasiment 250 à venir manger l'entrecôte normande et un peu plus de 400 à assister à la vente, a annoncé Envies sur sa page Facebook. Tout cela a été possible grâce à 45 bénévoles qui ont œuvré depuis de nombreuses semaines."
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Une vente réussie
"Je pense que pour réaliser une bonne vente, il faut avoir des bêtes que l'on a nous-même envie d'acheter", analyse Pascal Caron. Sur la trentaine d'animaux, tous ont été vendus, pour une enchère allant de 3 000 jusqu'à 7 500 euros. Des lots d'embryons ont aussi été écoulés.
"L'affluence et l'implication de chacun dépassent mes espérances", se réjouit Pascal Caron.
"On a eu une implication de tous les partenaires. Même les plus lointain ont répondu présent le jour-J", constate l'éleveur. Fort du succès de cette première édition, l'agriculteur aspire à ce que ce type d'évènement soit réitéré sur d'autres exploitations dans le département, tout en gardant en vue l'objectif de la génétique avec la valorisation du fameux gène culard.