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Teba, communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie
Réouverture de l'abattoir de Saint-Hilaire espérée en septembre 2021

Bertrand Sorre, député de la Manche et Gilles Traimond, sous-préfet d’Avranches, accompagnés de Patrice Garnier et Jacky Bouvet, maires, ont rencontré Emmanuel Pringault et ses associés. DR
© SB

En décembre 2020, les élus de la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel Normandie avaient décidé de mettre fin à l’activité de l’abattoir de Saint-Hilaire-du-Harcouët en raison d’un équilibre financier impossible à trouver.
Le 18 février 2021, ces mêmes élus ont acté la vente du site à Teba, dirigé par Manuel Pringault, pour 250 000 euros. Une vente qui sera effective le 18 mai 2021.

Se remettre autour de la table


Manuel Pringault avait espéré pouvoir rouvrir l’abattoir pour les agneaux de Pâques, sans faire de travaux. La DDPP (direction départementale de la protection des populations) de la Manche ne l’entendait pas de la même oreille. Elle refusait de donner son aval. Alors, le député de la Manche, Bertrand Sorre, et le sous-préfet d’Avranches, Gilles Traimond ont œuvré pour pouvoir remettre tout le monde au tour de la table, et trouver une issue favorable à cet outil « indispensable aux éleveurs et bouchers », comme l’indique l’élu.

Un outil pour 1 300 T


Une fois l’acquisition réalisée, Manuel Pringault prévoit créer une nouvelle entité dédiée spécifiquement à l’abattoir, avec deux autres associés. Moins de 500 000 E de travaux permettront de mettre l’outil en ordre de marche et de le dimensionner à une activité annuelle de 1 300 T.
« Nous attendons les devis des entreprises », assure le futur propriétaire des murs pour pouvoir solliciter les aides notamment du plan de relance, et envisager une ouverture en septembre.  

Des tarifs qui tiennent la route


« Cette décision offre de belles perspectives pour cet abattoir de proximité », confie Bertrand Sorre, qui se veut optimiste, et se félicite de voir « cet outil sauvé ».
L’ouverture de l’abattoir à l’automne reste l’objectif du chef d’entreprise, afin d’apporter une réponse à la fois pour les éleveurs et les bouchers, « tout en proposant des tarifs qui tiennent la route », prévient-il. Et ensuite, il pourra penser à passer le relais comme il l’avait fait savoir en février. Mais « je partirai à la retraite quand l’abattoir fonctionnera », conclut-il. Une nouvelle page s’écrit ainsi pour cet abattoir qui a vu ses portes fermées en décembre 2020.

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