Une stagiaire pas comme les autres
[EN IMAGES] Avec Cindy Gelas, le savoir-faire normand s’exporte à Tahiti
Une stagiaire pas comme les autres
Cindy Gelas ambitionne de lancer une filière de production laitière en Polynésie française d’où elle est originaire. C’est en Normandie, dans la Manche, qu’elle effectue sa reconversion professionnelle, la tête pleine de rêves

Cindy Gelas est née en Polynésie française, d’un père normand (Cherbourg) et d’une mère polynésienne. Après de nombreuses années sur son île, elle est revenue sur ses terres natales pour se reconvertir à l’élevage laitier.
©
LM

« Déjà petite, je jouais à la fermière avec des vaches imaginaires, se remémore Cindy Gelas. Mon papa m’a toujours dit que je ressemblais énormément à mon arrière-grand-père, Louis Gelas. Il a toujours désiré que sa ferme soit reprise... Finalement, c’était dans mes gênes. Je suis en train de réaliser son rêve. »
©
DR
Plus de 18 000 kilomètres, onze heures de décalage horaire, deux océans et vingt-deux heures d’avion ont longtemps séparé Cindy Gelas de son rêve. De son île de cœur, Tahiti, où elle a grandi et construit sa vie, à la Normandie, terre de ses ancêtres (du côté paternel), il n’y avait finalement qu’un (grand) pas.
Malgré les obstacles, la Polynésienne, Normande d’adoption, a tout quitté du jour au lendemain pour se former à l’élevage afin d’initier la création d’une filière lait dans le Pacifique, majoritairement importateur. C’est dans le berceau de ses aïeuls, dans la Manche, qu’elle a posé ses valises, épaulée par Laurent Letouzey, gérant du Gaec de la Blanche Maison à Bricqueville-sur-mer.